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Le discours d’investiture a pris parfois l’allure d’un sermon - Le nouveau président en appelle - au civisme des Américains
le 22 janvier 2001 à 00h00
Le président George W. Bush en a appelé au civisme des Américains, promettant pour sa part d’œuvrer pour l’unité du pays, dans son premier discours de chef d’État où il a fixé les grandes lignes de sa présidence. «Je vous demande d’être des citoyens. Des citoyens, pas des spectateurs. Des citoyens, pas des sujets», a-t-il lancé, en les appelant à participer activement au processus démocratique au niveau local et national. «Je vous demande d’œuvrer pour le bien commun, de défendre de nécessaires réformes contre des attaques faciles, de servir votre pays, en commençant par votre voisin», a-t-il ajouté, mettant l’accent sur le volontariat et la responsabilisation des Américains. Dans un discours de 14 minutes, qui a pris parfois l’allure d’un sermon, le nouveau président, lui-même très croyant, a pris «l’engagement solennel de construire une nation unie fondée sur la justice et les opportunités», s’efforçant de tourner la page d’une élection présidentielle qui a été l’une des plus disputées dans l’histoire américaine. Prônant la réconciliation, le fils de l’ancien président George Bush, présent dans l’assistance, a indiqué que «parfois nos différences (entre Américains) sont si profondes, qu’il semble que nous partageons un même continent, mais pas un même pays». «Nous ne l’acceptons pas et ne l’accepterons pas (…) je prends l’engagement solennel de travailler à construire une nation unie fondée sur la justice et les opportunités», a-t-il déclaré, après avoir prêté serment sur les marches du Capitole, le siège du Congrès américain, comme 43e président des États-Unis. «Le transfert pacifique du pouvoir est rare dans l’histoire, mais de tradition dans notre pays», a affirmé M. Bush, avant de remercier le président sortant Bill Clinton pour ses services et son ancien rival démocrate pour l’élection présidentielle, Al Gore. «Je remercie le vice-président Gore pour une compétition animée, mais qui s’est terminée avec grâce», a déclaré M. Bush, sa seule allusion directe à l’élection présidentielle, qui a été résolue à l’issue d’une longue bataille judiciaire, 36 jours après le scrutin du 7 novembre. Il a également insisté tout au long de son discours sur la nécessité d’apporter plus de «courtoisie» dans la vie politique américaine. «La courtoisie n’est pas une tactique ou un sentiment. C’est faire le choix clair de la confiance sur le cynisme, de la solidarité sur le chaos», a-t-il dit. «J’entends vivre et diriger (le pays) en respectant ces principes», a encore affirmé M. Bush en soulignant qu’il entendait «mettre en avant ses convictions avec civisme et défendre l’intérêt public avec courage». Fixant les grandes lignes de sa présidence, il a énuméré certaines de ses priorités, insistant sur la nécessité de réformer le système scolaire, les retraites, la protection médicale ou encore sur la restructuration des forces armées. Sur le chapitre économique, il s’est engagé «à réduire les impôts, afin de redonner un élan à notre économie et récompenser les efforts des Américains qui travaillent». La référence aux impôts a été accueillie par des applaudissements soutenus. Dans sa seule référence à l’étranger, M. Bush a indiqué que l’Amérique resterait «engagée dans le monde». «Les ennemis de la liberté et de notre pays ne doivent pas se tromper. L’Amérique reste engagée dans le monde, de par son rôle dans l’histoire et par choix» pour défendre les libertés, a-t-il mis en garde, en soulignant que les États-Unis feraient «face à l’agression et à la mauvaise foi de façon résolue et avec fermeté».
Le président George W. Bush en a appelé au civisme des Américains, promettant pour sa part d’œuvrer pour l’unité du pays, dans son premier discours de chef d’État où il a fixé les grandes lignes de sa présidence. «Je vous demande d’être des citoyens. Des citoyens, pas des spectateurs. Des citoyens, pas des sujets», a-t-il lancé, en les appelant à participer activement au...
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