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Actualités - CHRONOLOGIES

Rallye de Monte-Carlo - Revanche dans l’air

Tout le monde sera animé d’un farouche désir de revanche au départ du Rallye Monte-Carlo, première épreuve du championnat du monde, vendredi matin en principauté. Il y aura bien sûr les adversaires de Peugeot et du Finlandais Marcus Groenholm, tous avides d’entamer victorieusement la nouvelle saison dans l’optique de succéder fin novembre aux triomphateurs de l’an passé. Les Britanniques Richard Burns (Subaru) et Colin McRae (Ford Focus), l’Espagnol Carlos Sainz (Ford Focus) et le Finlandais Tommi Makinen (Mitsubishi), vainqueur l’an passé en principauté, en tête. Mais le Lion, lui aussi, s’annonce revanchard. Le constructeur français n’a toujours pas digéré la vexation subie l’an passé quand, au petit matin du deuxième jour, aucune des trois 206 WRC n’avait voulu démarrer dans le froid de Gap. Peugeot espère effacer l’affront. Revanche également pour François Delecour qui, au volant d’une Ford Focus, compte bien faire payer cher à Peugeot son éviction de l’équipe championne du monde. Et puis quoi de plus beau qu’une victoire au Monte-Carlo, épreuve prestigieuse entre toutes. «C’est vraiment la course que tout pilote rêve de gagner un jour», dit Gilles Panizzi (Peugeot 206 WRC). Mais, cette année plus encore qu’à l’habitude, le nombre de vainqueurs potentiels sera élevé. «Dix pilotes sont capables de l’emporter», insiste d’ailleurs Didier Auriol, le nouveau venu chez Peugeot, qui connaît parfaitement les routes de l’arrière-pays. « Une loterie » La course est d’autant plus ouverte que le Monte-Carlo est sans doute l’épreuve la plus complexe de la saison avec ses constants changements d’adhérence, l’alternance de surfaces sèches, humides, voire neigeuses ou verglacées. «Cela complique énormément les choix de pneumatiques, indique Richard Burns. La nouvelle réglementation en la matière va nous contraindre à opter pour des compromis et nous devrons donc être souvent plus vigilants, plus prudents parfois». «Les spéciales sont assez rapides, bosselées, et donc très difficiles, ajoute Colin McRae. On peut trouver de la neige, de la glace après avoir roulé sur du sec, ce qui augmente la difficulté. Bien souvent nous n’avons pas les pneus idéaux. Aussi, dans un sens, ce rallye ressemble un peu à une loterie». Auriol et Panizzi (Peugeot 206), Tommi Makinen (Mitsubishi), dans le clan Michelin, McRae, Sainz et Delecour (Ford Focus), Burns, Markko Martin et même Peter Solberg (Subaru), pour Pirelli, la lutte s’annonce des plus indécises. Et Marcus Groenholm (Peugeot 206) ? Le champion du monde ne veut pas se compter parmi les favoris du Monte-Carlo, de par sa méconnaissance du terrain. «Ce rallye étant un des plus difficiles, mon objectif prioritaire sera de terminer», avoue le Finlandais. «Me classer dans les trois premiers suffirait largement à mon bonheur», ajoute-t-il cependant. Avec ce diable de Groenholm on peut s’attendre à tout. La saison 2000 l’a prouvé à maintes reprises. Et tous les candidats à la victoire se méfient du tenant du titre...
Tout le monde sera animé d’un farouche désir de revanche au départ du Rallye Monte-Carlo, première épreuve du championnat du monde, vendredi matin en principauté. Il y aura bien sûr les adversaires de Peugeot et du Finlandais Marcus Groenholm, tous avides d’entamer victorieusement la nouvelle saison dans l’optique de succéder fin novembre aux triomphateurs de l’an passé. Les...