Actualités - DISCOURS
Sfeir: Non à l'implantation des réfugiés palestiniens
le 26 juillet 1999 à 00h00
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a déclaré hier lors de son homélie dominicale que «le Liban ne pouvait pas accepter l’implantation des réfugiés palestiniens en raison de l’exiguité de son territoire et de la densité élevée de sa population». «La paix dont on parle aura des répercussions sur l’ensemble du pays, a-t-il dit. Mais il se peut que nous soyons ceux qui sont appelés à payer le prix le plus élevé si nous ne savons pas comment affronter les défis avec courage en étant unis et solidaires». L’implantation des réfugiés palestiniens constitue, selon le prélat maronite, le prix le plus élevé que le Liban pourrait payer : «Ceux qui sont influents sur la scène internationale disent que les réfugiés palestiniens doivent rester dans les pays où ils sont installés. Si cela est possible dans les pays qui ont une très grande superficie, cela est impossible au Liban en raison de l’étroitesse de son territoire et de la densité élevée de sa population. La moitié du territoire libanais, constitué de hautes montagnes, est inhabitable. Par ailleurs, les délicats équilibres au Liban ont poussé les auteurs du document de Taëf à dire qu’il n y aura ni implantation ni partage au Liban. Si cette équation est violée, le Liban risque de disparaître. On ne corrige pas une erreur par une autre erreur. Et aucune force au monde ne peut imposer à un peuple quelque chose qu’il rejette». Après l’office religieux célébré à Dimane, Mgr Sfeir a reçu M. Talal Merhabi, député du Akkar, qui a également réaffirmé le refus du Liban d’admettre une implantation des Palestiniens. Le prélat maronite a ensuite accordé audience à une délégation de Caritas-Koura à laquelle il a rendu hommage pour ses efforts visant à aider les plus démunis.
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a déclaré hier lors de son homélie dominicale que «le Liban ne pouvait pas accepter l’implantation des réfugiés palestiniens en raison de l’exiguité de son territoire et de la densité élevée de sa population». «La paix dont on parle aura des répercussions sur l’ensemble du pays, a-t-il dit. Mais il se peut que nous soyons ceux qui...
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