Actualités - CHRONOLOGIE
VIE AU QUOTIDIEN - Un article du "Washington Times" À Beyrouth , l'art de l'obscurité ...
le 19 juillet 1999 à 00h00
À la première page du Washington Times, édition du vendredi 16 juillet, un article sur trois colonnes intitulé “À Beyrouth, l’art de l’obscurité : encore une fois les Libanais apprennent à vivre sans lumière”. On peut lire ce qui suit : «Bougeoirs anciens, musique douce et service silencieux, le dîner au restaurant Walimah est un rituel romantique pour les Libanais. Mais la sérénité qui accompagne un plat de hommos et un verre de vin est perturbée lorsque le courant électrique est coupé. «Alors, les propriétaires s’adonnent à l’exercice habituel : allumant des bougies, manipulant des torches électriques et s’excusant auprès des clients pour cet incident indépendant de leur volonté. «Nous avons bien un générateur, expliquent les propriétaires. Et, comme nous payons aussi le plein tarif de l’électricité, cela nous revient deux fois plus cher». Et l’auteur de l’article d’expliquer que depuis qu’Israël a bombardé les centrales électrique et tué huit personnes, il y a trois semaines, Beyrouth est en train de vivre un état de déjà vu. La guerre est finie depuis des années, mais la population est de nouveau confrontée à une situation qui lui rappelle ce douleureux passé. Et le Washington Times de rappeler qu’à Beyrouth on avait restauré des milliers d’appartements, un grand nombre d’hôtels et d’immeubles commerciaux et que l’infrastructure était en pleine rénovation... «Mais les coupures de courant, perturbant plusieurs secteurs, sont venues rappeler la vulnérabilité du Liban et son incapacité à créer un environnement stable», note le quotidien. Interrogé par le journaliste américain, le propriétaire d’un magasin d’habillement répond ainsi : «Nous étions en train de devenir un vrai pays. L’on se plaignait, certes, des taxes et du coût de l’immobilier, mais nous avions aussi l’Internet qui fonctionnait à merveille... et puis soudain cette catastrophe». Dans l’article, il est aussi dit que selon les porte-parole du gouvernement, le tourisme ne souffrira pas de cet état de choses, les visiteurs qui viennent au Liban étant habitués à ce genre de problèmes... Sans parler de l’incroyable capacité des Libanais à s’adapter à n’importe quelle situation.
À la première page du Washington Times, édition du vendredi 16 juillet, un article sur trois colonnes intitulé “À Beyrouth, l’art de l’obscurité : encore une fois les Libanais apprennent à vivre sans lumière”. On peut lire ce qui suit : «Bougeoirs anciens, musique douce et service silencieux, le dîner au restaurant Walimah est un rituel romantique pour les Libanais. Mais la sérénité qui accompagne un plat de hommos et un verre de vin est perturbée lorsque le courant électrique est coupé. «Alors, les propriétaires s’adonnent à l’exercice habituel : allumant des bougies, manipulant des torches électriques et s’excusant auprès des clients pour cet incident indépendant de leur volonté. «Nous avons bien un générateur, expliquent les propriétaires. Et, comme nous payons aussi le plein tarif de...
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