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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

TENNIS - Détentrice de 22 tournois de Grand Chelem Steffi Graf prendra sa retraite à la fin de la saison

L’ancienne numéro un mondiale, l’Allemande Steffi Graf, 30 ans, a officiellement annoncé qu’elle prendra sa retraite sportive à la fin de la saison, au cours d’une conférence de presse à New York. «Le plus naturellement du monde, je dois dire que ce sera ma dernière saison», a indiqué la championne qui participe à un tournoi exhibition dans l’État du New Jersey (nord-est) avec Anna Kournikova et Jennifer Capriati. «Je suis privilégiée de pouvoir partir quand je le souhaite sans être poussée vers la porte de sortie. Ce n’était pas facile de prendre cette décision mais la compétition est devenue trop exigeante pour moi», a précisé l’Allemande qui a passé 17 saisons sur le circuit professionnel féminin. «Je ne pouvais espérer de meilleures semaines. Ce qui m’a rendu vraiment heureuse, c’est de pouvoir pratiquer encore un excellent niveau sans devoir me préoccuper de blessures», a déclaré Graf, victorieuse du dernier Rolland-Garros et finaliste malheureuse à Wimbledon. Seule ombre au tableau de ces dernières semaines, son retrait en demi-finale du double mixte à Wimbledon qu’elle disputait avec l’Américain John McEnroe, qui a ouvertement manifesté son mécontentement depuis lors. «Ce que les gens ne savent pas (y compris McEnroe) c’est que j’étais malade lors de la seconde semaine (Ndlr: Graf avait une bronchite) mais je ne voulais pas que cela se sache car ce n’est pas mon style. Je n’étais pas à 100 pour cent, j’étais à cours d’énergie et c’est pourquoi j’ai opté pour le forfait en double». La championne allemande se consacrera après son retrait à la formation de jeunes joueuses allemandes déjà sous contrat avec sa compagnie (Sports Management Company) créée il y a trois ans en Allemagne. «C’est quelque chose que j’attends avec impatience», a-t-elle souligné. Steffi Graf, détentrice de 22 tournois du Grand Chelem en simple, jouera les tournois de San Diego, Toronto et New Haven en préparation de l’US Open, dernière levée du Grand Chelem disputé du 30 août au 12 septembre à New York. Quant à son dernier tournoi sur le circuit, Graf n’a encore rien décidé. «Je n’ai pas encore réfléchi à la question», a lancé la joueuse. La Coupe Davis, une centenaire encore très alerte La Coupe Davis, dont on fêtera prématurément le centenaire ce week-end, à Boston, à l’occasion du quart de finale opposant les États-Unis à l’Australie, a gardé tout son prestige et est encore très alerte malgré quelques rides. Elle doit son nom à Dwight Filley Davis, un étudiant de la célèbre Université de Harvard dont le père était, dit-on, l’homme le plus riche de Saint-Louis du Missouri. L’idée du jeune homme d’organiser une compétition internationale de tennis par équipes, qui lui était venue lors d’un interminable voyage en train dans la lointaine Californie, en 1899, fut acceptée le 21 février 1900 par la United States National Lawn Tennis Association (USNLTA). Aussitôt, une invitation fut lancée à Londres et un trophée commandé à l’orfèvrerie Shreve, Crump et Low de Boston. Dessiné par Rowland Rhodes, un immigrant anglais de Newcastle, ce qui allait devenir la Coupe Davis fut d’abord appelé ironiquement le petit pot de Dwight par les copains de l’étudiant. Il s’agissait d’un imposant récipient en argent massif rehaussé d’or, comme on en faisait pour servir des punchs, sur lequel fut gravée cette inscription: «International Lawn Tennis Challenge. Presented by Dwight F. Davis, 1900». Avec son plateau et ses deux socles en bois, l’objet ne pesait pas moins de 198 kilos. Il coûta mille dollars de l’époque à son donateur. Le 7 août 1900 La première rencontre entre les États-Unis et les iles britanniques eut lieu le 7 août 1900, au Longwood Cricket Club de Boston, à l’endroit même où Américains et Australiens se rencontreront à partir de vendredi. Le coup d’envoi fut donné à 14 heures précises. Lui-même excellent joueur, Dwight Davis sortit la première balle de service que lui expédia un Écossais moustachu nommé Ernest Black. Dominant sa nervosité, le créateur de l’épreuve, qui était gaucher, devait ensuite s’imposer 4-6, 6-2, 6-4, 6-4. Dans le même temps, sur un court voisin, l’Américain Malcolm Whitman avait battu le Britannique Arthur Gore, 6-1, 6-3, 6-2. Le lendemain, Davis et Holcolmbe Ward battirent en double Black et Herbert Barrett, 6-4, 6-4, 6-4. Si bien qu’on ne jugea pas utile de jouer jusqu’au bout le match Davis-Gore, arrêté alors que l’Américain menait 9-7, 9-9. «Le court était abominable. Le gazon était trop haut et le filet une horreur pour des gens qui jouent un lawn tennis civilisé. La corde qui le soutenait s’affaissait continuellement», se plaignit Barrett à son retour en Angleterre. Il est vrai que, handicapés par la fatigue d’un voyage en bateau qui durait neuf jours depuis Liverpool, les Britanniques l’avaient encore été du fait que Gore avait souvent glissé face à Whitman, faute de chausser des chaussures à pointes. Formule inchangée jusqu’en 1972 Tout devait rentrer dans l’ordre à partir de 1902, l’épreuve n’ayant pas eu lieu en 1901. Dès 1904, fut acceptée la proposition d’ouvrir la compétition à tous les pays possédant une fédération reconnue, la France et la Belgique ouvrant la voie aux 129 pays participants enregistrés cette année. Jusqu’en 1972, la formule demeura inchangée, avec deux simples le premier jour, le double le deuxième et deux simples inversés le troisième, le tenant du trophée ne participant pas aux premiers tours et attendant que le meilleur de ses challengers vienne le défier chez lui. Cette année-là, le vainqueur de la Coupe Davis se retrouva avec les autres équipes de sa zone géographique. En 1981, a été créé un groupe mondial regroupant les 16 meilleures équipes et des prix en espèces ont été distribués. Quant au jeu décisif (le tie-break), il a été introduit à partir de 1989, exception faite du cinquième set, soit seize ans après son instauration dans les tournois. Neuf pays ont gagné au moins une fois la Coupe Davis, dont tout le monde rêve toujours de s’emparer au cours de matches palpitants.
L’ancienne numéro un mondiale, l’Allemande Steffi Graf, 30 ans, a officiellement annoncé qu’elle prendra sa retraite sportive à la fin de la saison, au cours d’une conférence de presse à New York. «Le plus naturellement du monde, je dois dire que ce sera ma dernière saison», a indiqué la championne qui participe à un tournoi exhibition dans l’État du New Jersey (nord-est)...