Le président de la Douma, Chambre basse du Parlement russe, le communiste Guennadi Seleznev, a estimé que parler d’enterrer Lénine était de la «provocation» et a déconseillé au président Boris Eltsine de tenter un tel geste, qu’il juge dangereux pour «la stabilité» sociale. Répondant à la déclaration du président russe, qui disait qu’il aimerait voir, d’ici à la fin de son mandat en 2000, le père de la Révolution soviétique retiré du mausolée de la Place rouge et enterré, M. Seleznev a rappelé qu’une grande partie de la population, dont les communistes et leurs partisans, verrait cela comme un sacrilège. Selon lui, le retrait de Lénine du mausolée, «une pure provocation politique» qui «risquerait de pousser la population» à l’action, ne ferait qu’augmenter les chances d’une victoire communiste aux élections législatives et présidentielle prévues d’ici un an. La controverse sur un possible enterrement de Lénine, dont la momie trône toujours dans le mausolée au centre de la Place rouge, dure depuis des années, sans que le gouvernement russe, qui en reparle périodiquement, ait jamais pris la moindre mesure concrète en ce sens.
Le président de la Douma, Chambre basse du Parlement russe, le communiste Guennadi Seleznev, a estimé que parler d’enterrer Lénine était de la «provocation» et a déconseillé au président Boris Eltsine de tenter un tel geste, qu’il juge dangereux pour «la stabilité» sociale. Répondant à la déclaration du président russe, qui disait qu’il aimerait voir, d’ici à la fin de son mandat en 2000, le père de la Révolution soviétique retiré du mausolée de la Place rouge et enterré, M. Seleznev a rappelé qu’une grande partie de la population, dont les communistes et leurs partisans, verrait cela comme un sacrilège. Selon lui, le retrait de Lénine du mausolée, «une pure provocation politique» qui «risquerait de pousser la population» à l’action, ne ferait qu’augmenter les chances d’une victoire...