Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

VATICAN - Le pape révèle les détails de son pèlerinage en l'an 2000 Jean-Paul II souhaite inclure la Syrie et la Grèce dans sa tournée proche-orientale

Jean-Paul II souhaite pouvoir se rendre à Damas et à Athènes, lors de son pèlerinage au Proche-Orient en l’an 2000, a-t-il indiqué mercredi dans une lettre adressée «à ceux qui se disposent à célébrer dans la foi le grand Jubilé». Damas évoque la conversion de l’apôtre Paul et Athènes son extraordinaire discours devant l’Aréopage, a rappelé le pape. «Il s’agit d’un pèlerinage exclusivement religieux, tant par sa nature que par sa finalité, et je serais peiné que l’on attribue à mon projet des significations différentes», a-t-il souligné. Le pape n’a fourni aucune précision sur la date de son pèlerinage qui, selon des sources gouvernementales israéliennes, pourrait avoir lieu autour du 24 mars. Comme il l’avait déjà annoncé mardi, le souverain pontife a confirmé son intention de se rendre d’abord à Ur, en Chaldée, l’actuel Tal al-Muqayyar, dans le sud de l’Irak. Dans cette ville, selon le récit biblique, «Abraham entendit la parole du Seigneur qui l’arrachait à sa terre, à son peuple, en un sens à lui-même, pour faire de lui l’instrument d’un dessein de salut qui embrassait le futur peuple de l’Alliance et même tous les peuples du monde». Un lien profond avec le peuple juif Il se rendra ensuite sur le mont Sinaï (Égypte), «où Moïse eut la révélation du nom de Dieu», une montagne liée «au don du Décalogue», les dix lois considérées par les chrétiens comme «les fondements de la loi morale». Le souverain pontife estime qu’il lui sera probablement impossible, durant son pèlerinage, de visiter tous les lieux liés à la mémoire d’Abraham, mais il tient à se rendre à Ur, lieu des origines de ce dernier, puis «faire une étape au célèbre monastère Sainte-Catherine, au Sinaï, près du mont de l’Alliance, qui contient en quelque sorte tout le mystère de l’Exode». Son pèlerinage se poursuivra dans les lieux où s’est déroulée la vie de Jésus. Il devrait visiter d’abord Nazareth, «ville liée au moment même de l’Incarnation et aussi terre où Jésus grandit» puis Bethléem, «où le Christ vint au monde» et Jérusalem, «lieu de la mort sur la croix et de la résurrection du seigneur Jésus». Jean-Paul II mentionne les nombreux sites évoquant la vie du Christ, dont le mont de la Transfiguration ou Césarée de Philippe, «région où Jésus confia à Pierre les clefs du Royaume des cieux». «Mais je devrai me contenter, affirme-t-il, des sites les plus représentatifs et Jérusalem, en quelque sorte, les résume tous». Le pape tient à souligner que l’attachement des chrétiens à la Terre Sainte «veut aussi honorer le lien profond qu’ils continuent d’avoir avec le peuple juif, dont le Christ est issu selon la chair». Faisant état de progrès dans le dialogue avec le peuple juif, il a affirmé que «le Jubilé devra constituer une occasion de plus pour que grandisse la conscience des liens qui nous unissent, contribuant à supprimer définitivement les incompréhensions qui ont malheureusement, si souvent au cours des siècles, amèrement marqué les rapports entre chrétiens et juifs». Il souhaite également que sa visite aux Lieux saints puisse être une occasion de «rencontre» avec les musulmans, «afin qu’augmentent les motifs de connaissance et d’estime réciproques». Quant aux autres chrétiens séparés de Rome, le souverain pontife les invite à se réunir avec lui dans les lieux de leur origine commune, afin de confirmer ensemble «leur engagement réciproque pour le rétablissement de la pleine communion».
Jean-Paul II souhaite pouvoir se rendre à Damas et à Athènes, lors de son pèlerinage au Proche-Orient en l’an 2000, a-t-il indiqué mercredi dans une lettre adressée «à ceux qui se disposent à célébrer dans la foi le grand Jubilé». Damas évoque la conversion de l’apôtre Paul et Athènes son extraordinaire discours devant l’Aréopage, a rappelé le pape. «Il s’agit d’un...