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Actualités - CHRONOLOGIE

TURQUIE - Le chef du PKK est accusé " de trahision et d'atteinte à l'intégrité territoriale" La peine capitale réclamée à l'ouverture du procès d'Ocalan

Le procès du chef rebelle kurde Abdullah Öcalan a formellement débuté mercredi en Turquie, et les procureurs ont requis contre lui la peine capitale pour «trahison et atteinte à l’intégrité territoriale de la Turquie», a rapporté la chaîne de télévision NTV. Trois procureurs de la Cour de sûreté de l’État (DGM) d’Ankara ont remis leur acte d’accusation au parquet de la DGM, devant laquelle Öcalan comparaîtra ultérieurement, marquant ainsi en droit turc l’ouverture du procès intenté contre lui après sa capture le 15 février à Nairobi. Le document de 139 pages énumère notamment les actes meurtriers commis par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste) d’Abdullah Öcalan, alias Apo. Il établit un lien entre Öcalan et ces actes de violence, le rendant responsable de toutes les actions commises par son organisation, considérée comme terroriste par les autorités turques. Le procès a été intenté en se basant sur l’article 125 du code pénal turc, qui sanctionne la tentative de diviser le pays et la haute trahison et prévoit la peine de mort. Procès réunifié La DGM d’Ankara avait déjà ouvert un procès en octobre 1997 contre Öcalan sous les mêmes chefs d’accusation. La Cour doit décider vendredi, lors d’une audience à Ankara dans le cadre de cet ancien procès, de joindre les deux procédures et fixer une date pour l’ouverture de la première audience du procès réunifié. Celui-ci se déroulera sur l’île prison d’Imrali, en mer de Marmara (ouest), où le chef du PKK est détenu depuis sa capture au Kenya. Selon la presse, la première audience devrait s’ouvrir fin mai. Abdullah Öcalan est défendu par une équipe d’avocats dirigée par Me Ahmet Zeki Okcuoglu. Le chef rebelle kurde sera absent vendredi de l’audience devant la DGM d’Ankara, a indiqué un de ses avocats. Öcalan n’avait pas assisté non plus, pour des raisons de sécurité, à une audience précédente le 24 mars à Ankara dans le procès intenté contre lui en 1997. En revanche, deux parlementaires du Conseil de l’Europe, Andras Barsony (Hongrie, socialiste) et Gunnar Jannsson (Finlande, libéral), doivent assister à cette audience, à l’invitation de la délégation turque de l’Assemblée du Conseil. Le PKK mène une rébellion armée contre Ankara depuis 1984 pour créer un État kurde indépendant dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde, situé à la frontière avec la Syrie, l’Irak et l’Iran. Les violences liées à cette rébellion ont fait près de 31 000 morts.
Le procès du chef rebelle kurde Abdullah Öcalan a formellement débuté mercredi en Turquie, et les procureurs ont requis contre lui la peine capitale pour «trahison et atteinte à l’intégrité territoriale de la Turquie», a rapporté la chaîne de télévision NTV. Trois procureurs de la Cour de sûreté de l’État (DGM) d’Ankara ont remis leur acte d’accusation au parquet de la...