Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

FOOTBALL - Euro - 2000 ( élim gr . 2) La Lettonie et la Norvège veulent prendre le large

La Lettonie, contre l’Albanie, et la Norvège, en Géorgie, tenteront mercredi de prendre le large dans le groupe 2 des éliminatoires du championnat d’Europe des nations 2000 de football. Lettons et Scandinaves dominent ce groupe avec 7 points en quatre matches disputés. L’Albanie, qui devait initialement recevoir la Lettonie, a dû se résoudre à se déplacer en raison de la crise dans les Balkans. Contre une formation dernière du groupe et très certainement démobilisée, la Lettonie devrait prendre trois nouveaux points et distancer la Grèce, qui cale avec six points en cinq rencontres. La Norvège a également un bon coup à jouer en Géorgie, contre un adversaire qui ne se fait plus aucune illusion quant à la suite de ces éliminatoires (5e avec 4 points). Dans le groupe 6, l’Autriche, après l’humiliation subie en Espagne (9-0) qui a coûté la place au sélectionneur Herbert Prohaska, ne devrait faire qu’une bouchée des amateurs de Saint-Marin. Avec deux points de retard sur Chypre, deuxième du groupe, les Autrichiens doivent impérativement gagner pour se replacer dans la course à la qualification. La prochaine journée se disputera le 5 juin. La fièvre des hooligans sévit encore aux Pays-Bas Les émeutes qui ont gâché à Rotterdam la fête organisée pour le 14e titre de champion national décroché par Feyenoord ont réveillé le spectre d’un hooliganisme endémique aux Pays-Bas, à un an du coup d’envoi de l’Euro-2000. Les méfaits des «ultras» des clubs-phares du football néerlandais, Feyenoord ou Ajax Amsterdam, remontent aux années 80. À l’époque, ils avaient été largement occultés par ceux des hooligans britanniques et les 38 morts de la finale de la Coupe des clubs champions, Liverpool-Juventus Turin, en mai 1985 au stade du Heysel à Bruxelles. Le renforcement récent aux Pays-Bas de l’encadrement des supporteurs à l’intérieur des stades, accompagné d’interdictions d’accès pour les fauteurs de trouble, n’a qu’en partie jugulé cette violence. Expulsée des tribunes, elle s’est rabattue sur la rue. Le constat est inquiétant à l’approche du prochain championnat d’Europe, du 10 juin au 2 juillet 1999 aux Pays-Bas et en Belgique. Pouvoirs publics et organisateurs de la compétition n’ont pas caché leur préoccupation lundi, au lendemain des émeutes de Rotterdam qui ont fait 16 blessés et 80 arrestations. «Je n’ai encore rien vu d’aussi terrible. Il est effrayant de voir les policiers ainsi harcelés et devoir sortir une arme, c’est le monde à l’envers», a déclaré le ministre néerlandais de l’Intérieur, Bram Peper, lors d’une rencontre avec son homologue belge Luc Vandenbossche. Vers une police commune D’autant plus conscient du danger qu’il est l’ancien maire de Rotterdam, M. Peper est partisan d’une solution radicale. «Comme souvent, il s’est agi ici d’un groupe organisé. La seule méthode efficace est de les isoler à l’avance, de les arrêter et de les éliminer», a-t-il estimé. Le ministre a plaidé pour l’adoption rapide par le Parlement néerlandais d’un projet de loi qui autoriserait l’interpellation préventive des hooligans répertoriés par la police, avant les matches jugés à risque. Une telle loi existe déjà en Belgique, a-t-il souligné. Outre les hooligans «du cru» déjà fichés, le projet néerlandais permettrait d’arrêter les fauteurs de troubles des autres pays participant à l’Euro-2000, avertissement clair aux Anglais et Allemands qui avaient sévi au Mondial-98 en France. Signe d’une volonté d’action commune, MM. Peper et Vandenbossche ont signé lundi à Bergen-op-Zoom, à la frontière belgo-néerlandaise, un traité qui permettra aux forces de l’ordre des deux pays de faire «police commune» pendant l’épreuve en intervenant si nécessaire sur le territoire du voisin. La Fondation organisatrice Euro-2000 a également affiché sa détermination à éviter la répétition dans un an des scènes vécues dimanche à Rotterdam. «Nous prenons ces incidents très au sérieux. Tout sera fait pour limiter au maximum le risque d’excès», a assuré son porte-parole, Richard van Eijk. Note d’optimisme Les émeutes de Rotterdam ont d’autant plus secoué les Pays-Bas que la ville doit accueillir la finale de la compétition et que les affrontements n’y sont «hélas pas nouveaux», comme le souligne l’entraîneur de Feyenoord, Leo Beenhakker, dénonçant «une petite minorité». Les hooligans de Feyenoord sont réputés parmi les plus violents aux Pays-Bas. En juin 1998, l’un d’eux a été condamné à quatre ans de prison pour la mort d’un «rival» de l’Ajax, tué un an auparavant dans une bagarre rangée. Mais ils ne sont pas les seuls. La finale 1998 de la Coupe des Pays-Bas avait aussi donné lieu à des affrontements entre partisans de l’Ajax Amsterdam et du PSV Eindhoven. Le 10 avril dernier, la police a également dû arrêter plus de 130 ultras du Vitesse Arnhem (est). Dans ce contexte, la seule note d’optimisme reste l’immunité dont bénéficie encore l’équipe nationale, préservée par un public familial, dont les excès se limitent encore au maquillage orange fluorescent. Le championnat d’Angleterre envahi par la légion étrangère Comme ailleurs en Europe, la proportion de joueurs étrangers ne cesse d’augmenter dans le championnat d’Angleterre de football, et ce phénomène inquiète de plus en plus les dirigeants d’outre-Manche, car les jeunes joueurs anglais ont de plus en plus de mal à se faire remarquer. «Si tous ces joueurs étaient d’excellente qualité, ce ne serait pas un problème, mais trop souvent ils viennent ici parce qu’ils sont moins chers, pas parce qu’ils sont meilleurs», regrette Mick McGuire, directeur adjoint de l’association des joueurs professionnels anglais (PFA). Le mensuel de football FourFourTwo vient de faire le point sur ce sujet sensible, en étudiant à la loupe les effectifs pléthoriques des 20 clubs de Premier League : 590 joueurs, dont 205 «non-Anglais». Passe encore pour les voisins des Îles britanniques, qui ont toujours fourni beaucoup d’excellents joueurs, et sont représentés cette saison par 43 Irlandais, 29 Ecossais et 17 Gallois.
La Lettonie, contre l’Albanie, et la Norvège, en Géorgie, tenteront mercredi de prendre le large dans le groupe 2 des éliminatoires du championnat d’Europe des nations 2000 de football. Lettons et Scandinaves dominent ce groupe avec 7 points en quatre matches disputés. L’Albanie, qui devait initialement recevoir la Lettonie, a dû se résoudre à se déplacer en raison de la crise dans...