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Actualités - CHRONOLOGIE

LES FILMS À LA TÉLÉ Des divertissements mais aussi des oeuvres fortes , et le comte de Monte-Cristo en feuilleton

Quelques bluettes, mais encore de quoi satisfaire tous les goûts. Dans le lot se détache cependant le deuxième volet de «French Connection», même si celui-ci n’a pas la force du premier et «Marathon Man». La première bluette s’intitule Moondance. Patrick et Dominic sont deux frères qui vivent dans une vieille maison de la région de Cork. Ils mènent une existence frivole, leur mère passant la plupart de son temps à voyager. Mais elle contribue financièrement au train de vie agréable que mènent ses deux enfants. Ceux-ci ne semblent nourrir aucun intérêt pour ce qui se passe ailleurs mais tout va changer avec l’arrivée d’une jeune Allemande, Anya, dont les deux garçons vont tomber amoureux. Et Dominic va connaître les affres d’un premier amour malheureux... Diffusion lundi à 19h00 sur NBN Deuxième bluette Cop and a Half, de Henry Winkler Du haut de ses 8 ans, Devon Butler brûle d’embrasser la carrière de policier. En attendant, il dévore les séries télévisées et s’identifie, sans vergogne, aux justiciers de fiction. Un soir, il décide de prendre une voiture suspecte en filature. C’est alors qu’il est témoin d’une conversation entre malfrats suivie d’un règlement de compte. Interrogé par la police, Devon marchande ses informations contre l’autorisation de participer à l’enquête. Marché conclu. Ainsi, le garnement devient-il le coéquipier d’un jour de Nick McKenna, un inspecteur hargneux et plutôt mal disposé à l’égard des enfants... Réalisée par Henry Winkler, le célèbre Fonzie du feuilleton Les Jours heureux, cette pétillante comédie voit le retour au cinéma de Burt Reynolds qui, en flic-baby-sitter, ne manque pas d’un certain piquant. Diffusion lundi sur LBCI à 20h30 French Connection 2, de John Frankenheimer mérite qu’on s’y arrête. Décidé à retrouver Charnier, Popeye Doyle a donc quitté New York pour Marseille, et John Frankenheimer succède à William Friedkin comme réalisateur de cette inlassable chasse à l’homme. Alors que la version originale anglaise jouait en permanence sur la dualité des langues et créait un fossé physique entre Doyle et les Français qu’il rencontrait à Marseille, la version française a gommé presque toute cette opposition. Doyle est pourtant et toujours un étranger. Égaré dans un pays qu’il ne connaît pas, connu par ses collègues français comme un policier violent, Popeye est un homme seul, et la manière dont Frankenheimer décrit la confrontation entre ce flic new-yorkais et l’atmosphère marseillaise est très prenante. Mais, les séquences de la désintoxication de Doyle n’atteignent jamais la force qui marque tout le reste du film. Diffusion lundi à minuit sur LBCI Il en est l’interprète mais non point l’auteur, c’est pourquoi Tightrope n’a pas la force des autres films de Clint Eastwood, mais qui marqua, pour le comédien, une approche différente du personnage de détective qu’il avait été jusqu’ici dans la série de Dirty Harry. Vers 1984, dans le quartier français de la Nouvelle-Orléans, un inspecteur de police divorcé enquête sur une série de meurtres commis par un tueur psychopathe et ayant pour victimes des prostituées. Mais son attitude ambiguë et ses propres habitudes ne le mettent pas, lui-même, au-dessus de tout soupçon. Diffusion mercredi à 22h30 sur MTV Changeons de registre puisque Airplane n’a pour ambition que de vous amuser. Cette comédie burlesque fut le grand éclat de rire des années quatre-vingt et d’autant plus fort qu’il fut inattendu. Une belle satire menée à un rythme d’enfer et prétexte à un chapelet de gags des plus désopilants. On a rarement fait mieux dans le genre. Faut-il rappeler le sujet (autant qu’il y ait quelque chose que l’on puisse appeler ainsi?). À la suite d’une intoxication alimentaire, l’équipage d’un avion de ligne assurant la liaison Chicago-Los Angeles se trouve violemment indisposé. Qui va pouvoir prendre les commandes de l’appareil? Diffusion jeudi à minuit sur LBCI Encore un motif d’amusement avec le film de Ron Shelton White Men Don’t Jump. Aux États-Unis, patrie du basket-ball, on joue partout, même dans la rue. Là, les règles se trouvent un peu modifiées et les paris et l’arnaque sont fréquents. À Venice, en Californie, Sidney Deane, superbe Noir aussi athlétique que roublard, est une vedette du basket-ball de rue. Lorsque Billy Hayle, un grand Blanc à l’air un peu godiche, le défie, il pense le battre facilement. Mais Billy, joueur émérite doublé d’un filou de première classe, gagne la partie. Sidney lui propose alors une association pour plumer tous les pigeons de la ville... Signée Ron Shelton (Blaze, Bull Durham), une histoire sympathique interprétée par Wesley Snipes et Woody Harrelson. Diffusion vendredi à 21h00 sur LBCI Encore! de Pascal Bonitze est caractéristique d’un cinéma français dont les préoccupations sont essentiellement centrées autour des problèmes de couples. Abel Vichac, prof de philo et universitaire réputé, traverse une crise. Il dort mal, n’a plus guère de goût à son travail, et le couple qu’il forme depuis dix ans avec la douce Aliette est de plus en plus malmené par sa tendance compulsive à courir après tout ce qui porte un jupon, quitte à rebrousser chemin au moment où il touche au but. L’entreprise surprend agréablement grâce à l’humour mordant qui y est déployé. Il repose pour l’essentiel sur les dialogues, excellents, même si leur importance peut faire ressentir le film comme bavard. Il regorge néanmoins d’idées et de situations rigolotes comme la scène des tartelettes ou celle du vendeur de journaux de SDF. Les choses se gâtent un peu quand le personnage principal se met à perdre les pédales et commence à agiter un flingue. Diffusion samedi à 21h30 sur NBN Avec Marathon Man, de John Schlesinger, on plonge dans les abîmes de l’horreur! Un homme court, pour s’entraîner, mais cette course est surtout symbolique: il veut échapper à quelque chose. Peu à peu, les mystères se dissipent. Cet homme avait un père qui est mort, victime du maccarthysme. Il a un frère, qui travaille pour les services secrets américains et qui mourra également. Derrière tout cela, il y a l’ombre du nazisme. Les anciens criminels de guerre ne désarment pas. Ce que j’en pense. Le suspence, ici, est total. Il n’est pas gratuit comme dans ces aimables récits policiers qui chatouillent les nerfs. À travers ce spectacle fascinant et éprouvant, les auteurs cherchent à nous alerter: la société est encore pleine de pieuvres. Le nazisme est là; les services secrets jouent un jeu ambigu. Fort heureusement, ces intentions ne sont pas énoncées comme les éléments d’une thèse. Marathon Man est, d’abord, un film très spectaculaire. Diffusion samedi à minuit sur LBCI Retour à la fantaisie avec un heureux mélange d’action, d’humour et d’exotisme. Jewel of the Nile offre de nouvelles aventures au couple vedette Michael Douglas-Kathleen Turner qui avait triomphé dans Romancing the Stone. En France et dans un pays imaginaire du Moyen-Orient, une romancière à succès, chargée d’écrire la biographie d’un prince mystérieux, se retrouve aux mains d’un tyran. L’homme de son cœur, attiré par l’existence d’un fabuleux joyau, va la tirer de ce mauvais pas... Le charme qu’il dégage et son entrain font de ce divertissement de qualité un spectacle particulièrement tonique. Diffusion dimanche à 17h00 sur LBCI Et voici venir le grand événement de la télé française, sa production la plus ambitieuse et la plus coûteuse, Le Comte de Monte-Cristo adapté par Didier Decoin de l’œuvre célèbre d’Alexandre Dumas et réalisée par Josée Dayan, avec une distribution prestigieuse menée par Gérard Depardieu qui s’est totalement investi dans sa première apparition sur le petit écran. Le récit, décomposé en quatre épisodes, débute au château d’If. Croupissant depuis dix-huit ans dans une geôle du château d’If, au large de Marseille, Edmond Dantès serait devenu fou si, ce 11 février 1833, il n’avait pu communiquer avec un autre prisonnier, le vieil abbé Faria. Par un trou creusé dans le mur de leurs cellules, les deux hommes se rejoignent. Attentivement, l’abbé Faria écoute le récit de son ami... En 1815, après une courte escale sur l’île d’Elbe, Edmond Dantès, officier de marine aux commandes du Pharaon, débarque à Marseille, attendu par celle qu’il aime, Mercédès. Le soir même de leurs fiançailles, un mandat d’arrêt est amené contre lui. Même les puristes applaudiront de grand cœur cette adaptation du célèbre roman d’Alexandre Dumas, servie par la brillante plume de Didier Decoin. La réalisation de Josée Dayan est sublime. Talent et émotion sont au rendez-vous. Ce premier épisode vous met l’eau à la bouche. Diffusion dimanche à 21h30 sur NBN
Quelques bluettes, mais encore de quoi satisfaire tous les goûts. Dans le lot se détache cependant le deuxième volet de «French Connection», même si celui-ci n’a pas la force du premier et «Marathon Man». La première bluette s’intitule Moondance. Patrick et Dominic sont deux frères qui vivent dans une vieille maison de la région de Cork. Ils mènent une existence frivole, leur...