Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

JO - Dopage EPO : les performances des athlètes cobayes australiens ont incroyablement progressé

Des sportifs australiens, à qui l’on a injecté volontairement des doses d’érythropoïétine (EPO) sous contrôle médical, ont vu leurs performances «incroyablement progresser» dans un délai très court, affirme au Sydney Daily Telegraph de mercredi un scientifique de l’Institut australien des sports (AIS), Hamilton Lee. Dans le cadre de recherches pour aider au développement d’une méthode de détection efficace, ces 22 sportifs sont soumis à des tests de performances sous EPO, avec des injections trois fois par semaine sous contrôle médical. Onze autres, à titre de comparaison, se sont vu administrer un placebo dans les mêmes conditions. Le comité d’éthique de l’AIS, en liaison avec l’agence antidopage australienne, supervise ce programme, commencé début mars et qui se terminera fin avril. Les sportifs, volontaires pour se prêter à l’expérience et dont les noms n’ont pas été révélés, ont entre 18 et 35 ans et sont supposés être d’un niveau juste au-dessous de celui de l’élite. Ils ne participeront à aucune compétition pendant les trois mois qui suivront la fin du programme de cinq semaines de tests, le temps que disparaissent les effets de l’EPO. «Nous avons noté d’énormes progrès dans les performances dans un court laps de temps chez certains, dont nous ne savons pas s’il s’agit de ceux s’étant vu administrer l’EPO ou le placebo», a déclaré Hamilton Lee. Les détails des résultats sont gardés pour l’instant précieusement confidentiels avant la conclusion de ces tests fin avril, mais ils sont qualifiés de «très intéressants» par le directeur de la Commission australienne des sports, Geoff Strang. L’EPO est engendré naturellement dans le corps humain mais, à doses massives, il améliore la résistance des sportifs en accroissant le volume d’oxygène transporté par le sang. En l’état actuel des recherches, il n’est pas détectable dans les urines et aucune méthode de contrôle fiable n’existe encore.
Des sportifs australiens, à qui l’on a injecté volontairement des doses d’érythropoïétine (EPO) sous contrôle médical, ont vu leurs performances «incroyablement progresser» dans un délai très court, affirme au Sydney Daily Telegraph de mercredi un scientifique de l’Institut australien des sports (AIS), Hamilton Lee. Dans le cadre de recherches pour aider au développement d’une...