Actualités - CHRONOLOGIE
Algérie - Les résultats officiels des élections rendus publics Bouteflika proclamé président de la République
le 21 avril 1999 à 00h00
M. Abdelaziz Bouteflika a été proclamé mardi président de la République algérienne par le conseil constitutionnel qui a confirmé sa victoire à l’élection présidentielle du 15 avril, au cours d’une conférence de presse de son président, Saïd Bouchair. M. Bouteflika a recueilli, selon cette institution, 7 445 045 voix après «vérification et redressement» des chiffres annoncés par le ministre de l’Intérieur, Abdelmalek Sellal, au lendemain du scrutin. Selon les premiers chiffres annoncés, M. Bouteflika avait recueilli 7 442 139 voix, soit 73,79 % des suffrages exprimés. M. Bouteflika a ainsi recueilli 2 906 voix supplémentaires. Le président élu prendra ses fonctions immédiatement après sa prestation de serment qui interviendra la semaine prochaine, selon les informations de certains journaux d’Alger. M. Bouteflika est suivi d’Ahmed-Taleb Ibrahimi avec 1 265 594 voix, Abdallah Djaballah avec 400 080 voix, Hocine Ait-Ahmed avec 321 179 voix, Mouloud Hamrouche avec 314 160 voix, Mokdad Sifi avec 226 139 voix et Youssef Khatib avec 121 414 voix. Le taux de participation à ce scrutin a été de 60,25 % sur les 17 488 759 inscrits. Ce taux oscille entre 20 et 30 %, selon les six adversaires de M. Bouteflika qui se sont retirés à la veille du scrutin après le refus du gouvernement d’annuler les premiers votes chez les nomades du Sahara et dans les casernes, votes entachés, selon eux, de fraude. Malgré ce retrait, leurs bulletins ont été déposés dans les bureaux de vote. Ce qui a fait que l’élection s’est déroulée avec un candidat unique malgré lui, et des candidats qui ne l’étaient plus. Bouteflika sera le cinquième président élu de l’Algérie, après Ahmed Benbella, Houari Boumèdiene et Chadli Bendjédid, successivement plébiscités par référendum sous le parti unique, et Liamine Zéroual, élu face à trois adversaires en novembre 1995, lors du premier scrutin présidentiel pluraliste depuis l’indépendance du pays en 1962. De janvier 1992, lorsque les autorités ont annulé les résultas d’élections législatives remportées par le Front islmaique du salut (Fis - dissous) à janvier 1994, l’Algérie avait été gouvernée par une présidence collégiale de 5 membres, le Haut comité d’État (HCE), dirigé successivement par Mohamed Boudiaf, assassiné en juin 1992, puis par Ali Kafi. Par ailleurs, vingt-neuf personnes, islamistes armés et civils, ont été tués dimanche et lundi dans des opérations des forces de sécurité et dans une attaque d’un groupe armé, ont rapporté mardi des journaux d’Alger.
M. Abdelaziz Bouteflika a été proclamé mardi président de la République algérienne par le conseil constitutionnel qui a confirmé sa victoire à l’élection présidentielle du 15 avril, au cours d’une conférence de presse de son président, Saïd Bouchair. M. Bouteflika a recueilli, selon cette institution, 7 445 045 voix après «vérification et redressement» des chiffres annoncés...
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