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Actualités - CHRONOLOGIE

Inde - Les tractations continuent sans solution en vue pour un nouveau gouvernement Duel nationalistes-Congrès pour le contrôle du pouvoir (photo)

D’intenses tractations pour la formation d’un nouveau gouvernement en Inde se sont poursuivies mardi, trois jours après la chute des nationalistes hindous, sans solution rapide en vue. Cherchant à coiffer au poteau ses adversaires du Parti du Congrès, le Parti Bharatiya Janata (BJP) a annoncé mardi qu’il tenterait de revenir au pouvoir avec les formations qui étaient ses partenaires dans le gouvernement indien censuré le week-end dernier. Après une réunion du cabinet par intérim, Pramod Mahajan, l’un des responsables du BJP, a dit à la presse que la direction de son parti et ses alliés rencontreraient le président KR Narayanan mercredi et lui présenteraient des lettres de soutien de 270 députés (sur un total de 543). «Tous les dirigeants seront là avec des lettres montrant que le BJP et ses alliés conservent le soutien de 270 (députés). J’ai reçu des lettres de tous les partis, sauf du Parti Haryana Vikas dont j’en espère une ce soir», a dit Mahajan. À la question de savoir si l’appui de 270 parlementaires suffirait au BJP et à ses alliés pour prétendre gouverner, il a répondu: «Nous ne présentons pas de requête sur ce point. Tout ce que je demande au président, c’est (qu’il) ne fasse appel à aucune personne qui aurait un soutien inférieur à 270 voix». L’Inde est confrontée à une nouvelle crise politique après la censure, par une seule voix de majorité (270 contre 269), du gouvernement de coalition formé il y a treize mois par le BJP. Ce qui a ouvert la voie à la création d’une nouvelle coalition sans doute aussi fragile ou à des élections anticipées. Le gouvernement a été mis en échec par le Parti du Congrès allié à un groupe de formations de gauche régionales et liées à des castes, qui tentent de leur côté de former un gouvernement. Le Congrès a annoncé mardi qu’il avait reçu des lettres de soutien de tous les partis qui l’avaient aidé à renverser le gouvernement, ajoutant que la nouvelle administration qu’il souhaite constituer démontrerait qu’elle est majoritaire par un vote de confiance au Parlement. Le Congrès s’est dit fort de former un gouvernement de rechange, mais les divergences personnelles et idéologiques entre les multiples partenaires nécessaires pour une coalition majoritaire n’étaient toujours pas réglées. Faute d’une assurance d’un gouvernement stable, le président Narayanan pourrait décider de convoquer de nouvelles législatives, avant le terme de 2003, qui seraient les troisièmes élections générales en trois ans.
D’intenses tractations pour la formation d’un nouveau gouvernement en Inde se sont poursuivies mardi, trois jours après la chute des nationalistes hindous, sans solution rapide en vue. Cherchant à coiffer au poteau ses adversaires du Parti du Congrès, le Parti Bharatiya Janata (BJP) a annoncé mardi qu’il tenterait de revenir au pouvoir avec les formations qui étaient ses partenaires...