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Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Ligue des champions (1/2 finale retour) Juventus v/s Manchester, un match pour l'histoire

C’est un match pour l’histoire que se livreront mercredi soir la Juventus de Turin et Manchester United au stade des Alpes, en demi-finale retour de la Ligue des champions. Si elle l’emporte, la Juventus de Turin, auteur d’un précieux nul 1-1 à l’aller, deviendra le premier club européen depuis le grand Real Madrid des années 1950 à jouer quatre finales consécutives de Coupe d’Europe. L’enjeu n’est pas moins grand pour les Anglais, qui chercheront à décrocher leur première place en finale depuis celle gagnée par les Busby Babes en 1968, aux dépens de Benfica. Les Diables rouges ont perdu leurs complexes face aux clubs transalpins en éliminant pour la première fois de leur histoire un club italien en Coupe d’Europe, l’Inter de Milan en quart de finale. Et les joueurs d’Alex Ferguson sont persuadés de réaliser l’exploit de battre la vieille dame sur ses terres. Ce sera en effet un exploit car les statistiques ne plaident pas en faveur du club anglais. Il n’a jamais gagné en Italie, la Juventus n’a jamais perdu à domicile un match couperet de Coupe d’Europe depuis 1968, ni perdu à domicile contre un club anglais en Coupe d’Europe depuis la demi-finale de la Coupe des Coupes contre Arsenal en 1980. Les deux clubs se rencontreront pour la 10e fois. La Juve a déjà battu Manchester en Coupe de l’Uefa 1976-77, ainsi qu’en Coupe des Coupes 1983-84. Depuis l’instauration de la Ligue des champions, Diables rouges et Bianconeri se sont affrontés cinq fois et la Juve s’est imposée trois fois, Manchester une seule fois et les deux équipes se sont neutralisées il y a deux semaines. Giggs probable La Juve a raté sa saison en championnat mais le printemps est toujours la saison de sa montée en puissance, comme elle l’a prouvé en dominant l’actuel leader du Calcio, la Lazio de Rome, 3-1 samedi sur son terrain. «Nous espérons nous qualifier et nous espérons aussi gagner la finale», a prévenu Didier Deschamps, dont le club souhaite effacer les deux défaites consécutives en finale, contre le Borussia Dortmund puis le Real Madrid l’an dernier. Pour le milieu de terrain champion du monde, la Juventus doit rééditer son impeccable première mi-temps du match aller, sans craquer ensuite sous les coups de boutoir anglais. «Nous avons joué comme nous voulions au début du match, pressant haut leur défense et les mettant en difficulté. Là, nous devrons jouer comme cela pendant 90 minutes, et pas pendant 60 minutes», a-t-il dit. Ryan Giggs, auteur de l’égalisation de la dernière minute à Old Trafford, devrait être aligné malgré une alerte à la cheville. Blessé lors de la demi-finale épique de mercredi en Cup remportée 2-1 face à Arsenal, l’ailier gallois a passé un examen et «sa condition s’est bien améliorée», a fait savoir Ferguson. Peter Schmeichel, le portier danois de MU, se remet d’une blessure à l’aine et Andy Cole, fer de lance de l’attaque mancunienne avec Dwight Yorke, devraient être titularisés. Du côté de la Juve, Carlo Ancelotti devrait remplacer son défenseur central uruguayen Paolo Montero, convalescent, par l’expérimenté Ciro Ferrara. En défense latérale, Alessandro Birindelli devrait prendre le poste de Zoran Mirkovic, suspendu. Les équipes probables : Juventus : Angelo Peruzzi, Alessandro Birindelli, Ciro Ferrara ou Paolo Montero, Mark Iuliano, Gianluca Pessotto, Antonio Conte, Didier Deschamps, Edgar Davids, Angelo Di Livio, Zinedine Zidane, Filippo Inzaghi Manchester United : Peter Schmeichel, Gary Neville, Ronny Johnsen, Jaap Stam, Denis Irwin, David Beckham, Roy Keane, Paul Scholes, Ryan Giggs ou Teddy Sheringham, Dwight Yorke, Andy Cole ou Ole Gunnar Solskjaer Arbitre: Urs Meier (Suisse) Le Bayern à la poursuite de son passé Le Bayern Munich, qui accueillera mercredi la demi-finale retour de la Ligue des champions le Dynamo Kiev, voudra renouer avec son glorieux passé, celui qui vit le club munichois triompher trois années consécutivement de 1974 à 76 et disputer deux finales en 1982 et 87 dans la reine des épreuves européennes. Les Bavarois ne feront pas la fine bouche sur l’heureux match nul 3-3 obtenu il y a deux semaines au Stade Olympiyskyi, s’ils atteignent à nouveau la finale de la plus prestigieuse coupe européenne des clubs, un bonheur que le Bayern n’a plus connu depuis 1987, où il avait été battu par le FC Porto (2-1). «L’équipe sait quelle chance unique elle a», a déclaré le président Franz Beckenbauer, capitaine du Bayern de la grande époque, vainqueur pour la dernière fois de l’épreuve contre Saint-Etienne (1-0). «Mais il faudra une très grande performance, on a vu à l’aller ce que valait Kiev». Pour le manager Uli Hoeness, cette rencontre est «la plus importante de la dernière décennie». Même s’ils devront continuer à se passer des services du champion du monde Bixente Lizarazu et du Brésilien Giovane Elber, blessés, Lothar Matthaeus et ses coéquipiers ont bien des cartes en main pour continuer à rêver d’un triplé Ligue des champions-championnat-coupe d’Allemagne. Méfiance, mais pas d’attentisme Les milieux Jens Jeremies et Michael Tarnat devraient être rétablis. Et surtout, un match nul suffirait, pour peu que les Ukrainiens ne prennent pas l’équipe allemande plus de deux fois en défaut. Mais, contre une équipe qui est «de loin la meilleure que nous ayons affrontée dans cette compétition» (dixit Beckenbauer), l’entraîneur Ottmar Hitzfeld sait ce qu’il pourrait en coûter de trop d’attentisme: pas question, assure-t-il, «de jouer le 0-0». Le Bayern devrait ainsi envoyer trois attaquants à l’assaut d’une défense ukrainienne qui a montré sa fiabilité à l’aller. Les fers de lance du Dynamo, Andrei Chevtchenko, qui avait frappé deux fois à Kiev pour devenir le meilleur marqueur de la Ligue avec 8 buts, et Sergueï Rebrov, ménagé pour le grand soir lors des deux récents matches de championnat, ont montré, eux, leur redoutable efficacité, mettant au supplice l’arrière-garde bavaroise. Face à un adversaire passé maître dans l’art du contre, le Bayern, qui a donné des signes de fatigue ces derniers temps, sait ne pas avoir droit aux coupables relâchements de Kiev. Car «le Dynamo pourrait bien être encore plus fort» au stade olympique munichois, a prévenu Elber. Et pour le Dynamo, soutenu par tout un peuple, il y va d’une première finale de C1 à sa seizième tentative.
C’est un match pour l’histoire que se livreront mercredi soir la Juventus de Turin et Manchester United au stade des Alpes, en demi-finale retour de la Ligue des champions. Si elle l’emporte, la Juventus de Turin, auteur d’un précieux nul 1-1 à l’aller, deviendra le premier club européen depuis le grand Real Madrid des années 1950 à jouer quatre finales consécutives de Coupe...