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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Santé - Réunion à Beyrouth d'experts venus du monde entier Dix pour cent des enfants libanais souffrent d'hypertension

Organisé par la Ligue libanaise de l’hypertension artérielle, en coopération avec la Société internationale de l’hypertension et la Ligue mondiale de l’hypertension, le premier congrès régional de l’hypertension s’est ouvert hier et se poursuivra jusqu’à dimanche. Ce séminaire, qui se tient au Coral Beach, expose les différents aspects maladifs que revêt l’hypertension en plus des complications qu’elle engendre (néphropathie diabétique ; régime et hypertension ; hypertension infantile ; hypertension reinovasculaire), et cela avec la participation d’experts venus des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada, de la France, de l’Italie, de la Bulgarie et de la Russie. Étaient présents à la séance inaugurale qui a eu lieu hier soir, le ministre des Affaires sociales, Michel Moussa, représentant le chef de l’État, le député Riad Sarraf, représentant le président de la Chambre, l’administrateur du Mont-Liban, Adnan Domiaty, représentant le Premier ministre, Hicham Abou Hamdan, représentant le chef de l’armée, le Dr Fouad Ariss, représentant le mufti de la République, le président de l’Ordre des médecins ainsi qu’un grand nombre de spécialistes. À cette occasion, le Dr Adel Berbari, président de la Ligue libanaise de l’hypertension artérielle, a signalé dans son intervention que 25 % de la population des pays industrialisés souffrait d’hypertension contre 30 à 35 % chez les Égyptiens. «Au Liban, a-t-il indiqué, qui ne bénéficie d’aucune étude formelle, on compte de 25 à 30 % d’individus atteints d’hypertension». Le Dr Berbari a de surcroît mis l’accent sur une réalité alarmante et qui révèle qu’au Liban, 9 à 10 % des enfants sont victimes d’hypertension, tandis que le nombre d’adolescents malades connaît une hausse inquiétante. D’où la nécessité de développer des programmes de sensibilisation au sein de la communauté libanaise sur la gravité de cette maladie silencieuse et aux complications mortelles. En effet, qu’elle soit d’origine endocrinienne ou rénale, qu’elle relève de l’alimentation, du surmenage, des agressions de la vie moderne, de la race (l’hypertension est plus fréquente chez les blancs que chez les asiatiques), du sexe (les femmes sont plus menacées), de l’hérédité enfin, cette affection ne doit pas être négligée. C’est surtout l’un des grands problèmes du vieillissement qui est responsable, après la cinquantaine, directement ou indirectement de 25 % des décès environ.
Organisé par la Ligue libanaise de l’hypertension artérielle, en coopération avec la Société internationale de l’hypertension et la Ligue mondiale de l’hypertension, le premier congrès régional de l’hypertension s’est ouvert hier et se poursuivra jusqu’à dimanche. Ce séminaire, qui se tient au Coral Beach, expose les différents aspects maladifs que revêt l’hypertension en plus des complications qu’elle engendre (néphropathie diabétique ; régime et hypertension ; hypertension infantile ; hypertension reinovasculaire), et cela avec la participation d’experts venus des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada, de la France, de l’Italie, de la Bulgarie et de la Russie. Étaient présents à la séance inaugurale qui a eu lieu hier soir, le ministre des Affaires sociales, Michel Moussa, représentant le...