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Actualités - REPORTAGES

Université - Le Conseil des ministres vient d'approuver les crédits Un lifting enfin pour le foyer libanais de Paris(photos)

Le Conseil de ministres, au cours de sa dernière réunion, a enfin alloué des crédits pour la restauration de la Maison du Liban à la Cité internationale universitaire de Paris. Le foyer Libanais, qui n’a pas été retapé depuis sa construction en 1965, avait grandement besoin du lifting à venir. Nombreux sont les jeunes Libanais qui poursuivent leurs études en France et qui ont de la difficulté à trouver un logement. Les appartements sont hors de prix et la majorité des foyers sont le plus souvent pleins avant même le début de l’année universitaire, en raison du nombre croissant d’étrangers présents dans la capitale française. La Cité internationale universitaire de Paris, construite durant les années 20, constitue pour la grande majorité la solution. Les étudiants peuvent louer une chambre à un prix très raisonnable et bénéficier des nombreux avantages prévus (restaurant universitaire, services de documentation, complexe sportif, théâtre, activités culturelles, etc.). Les résidents de la Cité universitaire (au nombre 5500 environ) viennent de plus de 130 pays, les Français représentent 35 % du total. Il existe un système de brassage entre les différents foyers qui forment la cité permettant un échange entre des étudiants de différentes nationalités. Les Libanais, eux, ont accès principalement à la Maison du Liban. Ce foyer construit en 1965 accueille plus de 120 étudiants. Il met à la disposition de chaque étudiant une chambre meublée d’un lit, d’un bureau, d’un bureau-bibliothèque, de trois chaises et d’une armoire. La pièce dispose en outre d’une ligne téléphonique et d’un lavabo. Les salles de bain sont communes à tous les étudiants d’un même étage. La Maison du Liban est formée de deux bâtiments, l’un pour les garçons, l’autre pour les filles, alors que les autres foyers sont mixtes. Le bâtiment des garçons s’élève sur cinq étages dont le dernier est réservé à la gent féminine, alors que celui des filles est de trois étages. Le loyer mensuel d’une chambre reste inférieur à celui d’un studio parisien : 1 750 francs. Malheureusement, l’infrastructure n’est plus ce qu’elle est et le foyer est reconnaissable parmi les trente-sept autres qui forment la Cité universitaire par sa vétusté. De même l’entrée est différente de celle des autres maisons et il n’existe pas de système de sécurité codé, une simple clé donnant l’accès aux étages. Contrairement aux autres maisons, il n’y a pas de hall de salon pouvant accueillir les visiteurs. L’intérieur du bâtiment est lui aussi en très mauvais état. Les murs des couloirs n’ont jamais été repeints; l’éclairage est très faible ; les portes donnant accès aux étages ne se referment pas complètement et l’ascenseur est souvent en panne. Malgré tout, les résidents ne sont pas trop mécontents. Ils bénéficient de plusieurs avantages par rapport aux autres foyers. Les chambres sont plus grandes : 18 mètres carrés contre 14 ou 16 mètres carrés ailleurs. Les superficies des chambres de la maison d’Allemagne et de la maison des Etats Unis sont respectivement de 15 et 14 mètres carrés. En outre, les meubles mis à la disposition des étudiants sont neufs et de bonne qualité et la direction du foyer assure le nettoyage des chambres deux fois par semaine, alors que les étudiants des autres foyers doivent eux-mêmes assumer cette tâche. Cette année, les chambres des étudiants ont été peintes à nouveau. Le bâtiment des filles compte sept chambres par étage, deux toilettes et deux douches, alors que chez les garçons, il y a vingt chambres par étage, trois toilettes et deux douches. Chaque étage est équipé d’une cuisine commune qui permet à ceux qui ne désirent pas prendre leur repas au restaurant universitaire de préparer eux-mêmes leur nourriture, de la chauffer ou encore de la conserver au réfrigérateur.. Les étudiants se disent satisfaits de la propreté des chambres, des douches et des toilettes. Mais ils réclament le réaménagement des bâtiments «pour pouvoir être fiers de notre Maison», ainsi qu’un nouvel équipement pour les cuisines. Une comparaison entre les divers foyers permet de déduire que celui du Liban – mis à part l’aspect et l’état du bâtiment – n’a rien à envier aux autres Maisons de la cité universitaire : les étudiants de la Maison de Belgique par exemple sont logés à raison de cinquante par étage, avec à leur disposition cinq toilettes et six douches. Ceux de la Maison d’Allemagne sont vingt-cinq par étage pour quatre toilettes et quatre douches. Chaque étage est également équipé d’une cuisine. Le loyer dans les différents maisons est presque le même. Le comité des résidents de la Maison du Liban a équipé le local d’une salle de télévisions et d’une salle d’informatique où l’accès à l’Internet est gratuit pour les étudiants libanais. Ceux-ci multiplient les efforts pour équiper le foyer des moyens les plus perfectionnés pour rendre leur séjour plus confortable. Plusieurs foyers de la Cité universitaire ont été restaurés ces dernières années. La Maison du Canada a été entièrement reconstruite et elle est désormais équipée de matériel neuf. La Maison franco-britannique est actuellement en chantier et les étudiants ont été transférés vers d’autres foyers en attendant la fin des travaux, alors que la Maison de Belgique a alloué une somme de 52 millions de francs à cette fin, les travaux devant commencer au début de l’été. La récente décision du Conseil des ministres d’allouer des crédits pour le réaménagement et la restauration de la Maison du Liban a été accueillie avec enthousiasme par les étudiants. Ces derniers attendaient depuis longtemps une telle initiative de la part du gouvernement. Un premier pas vient d’être franchi. Reste à attendre la date du début des travaux et connaître son ampleur.
Le Conseil de ministres, au cours de sa dernière réunion, a enfin alloué des crédits pour la restauration de la Maison du Liban à la Cité internationale universitaire de Paris. Le foyer Libanais, qui n’a pas été retapé depuis sa construction en 1965, avait grandement besoin du lifting à venir. Nombreux sont les jeunes Libanais qui poursuivent leurs études en France et qui ont de la difficulté à trouver un logement. Les appartements sont hors de prix et la majorité des foyers sont le plus souvent pleins avant même le début de l’année universitaire, en raison du nombre croissant d’étrangers présents dans la capitale française. La Cité internationale universitaire de Paris, construite durant les années 20, constitue pour la grande majorité la solution. Les étudiants peuvent louer une chambre à un prix très...