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Actualités - REPORTAGES

(SPECIAL) La synergie banques-assurances

Parallèlement aux projets de restructuration et dans l’attente d’une nouvelle loi qui semble s’éterniser, les compagnies d’assurances essayent au mieux de régler leurs difficultés. Elles s’efforcent de créer des services spécialisés, de fidéliser leurs clients, de proposer des programmes d’assurance exclusifs, d’offrir des tarifs compétitifs, etc. Dans cette optique, la notion de banque-assurance ou de partenaire-assureur semble être une voie à exploiter. Que ce soit pour un prêt à la consommation, un crédit d’entreprise, un crédit logement ou autre, le client est aujourd’hui amené par sa banque à contracter une assurance vie, incendie, vol, etc. selon le besoin. De plus, avec toutes les nouvelles activités et l’expansion du métier bancaire, le risque couru par les banques devient plus grand, et pour s’en décharger, la majorité des banques ont recours à l’assurance. Ainsi, le Crédit Libanais, la Byblos Bank, ou encore la banque Saradar ont désormais leur propre compagnie qui offre tous les produits d’assurance. D’autres, comme la Banque Audi ou la S.G.L.E.B. ont un partenaire assureur. Cette coopération est supposée être bénéfique aux assureurs, aux banquiers et aux clients des deux parties. Elle permet d’augmenter la rentabilité des banques, de leurs projets de financements, de consolider les structures des compagnies d’assurances et leur profitabilité. Il ne s’agit pas uniquement d’une décharge de risque, mais aussi d’une recherche de polyvalence dans un environnement de plus en plus globalisé et compétitif. L’assurance devient un service de plus à offrir aux clients de la banque. Cette synergie entre les banques et les sociétés d’assurance permet de fidéliser les clients des uns et des autres, leur proposant un ample éventail de produits adéquats à leurs besoins et leur facilitant bon nombre de formalités qui, normalement, auraient coûté plus cher en temps et argent. Par ailleurs, l’apport majeur de la part des banques se situerait principalement au niveau d’un renforcement de capitaux. En effet, l’une des principales faiblesses du secteur des assurances reste sa sous-capitalisation. Ces interférences entre les banques et les assurances permettent bien évidemment de multiples avantages pour les deux parties impliquées et pour le client. Reste à savoir si la banque va effectivement donner une nouvelle impulsion au secteur de l’assurance, aujourd’hui sévèrement menacé. En effet, nous sommes en présence de deux secteurs-clés de l’économie libanaise. Or l’organisation de chacun de ces secteurs est totalement différente de l’autre. Du côté des banques, on retrouve une exploitation riguoureuse, une structure claire et transparente et un contrôle exigeant, alors que les principales caractéristiques du secteur des assurances au Liban sont le dumping, la mauvaise répartition du risque, le manque de solvabilité et surtout l’absence de professionnalisme. Résultat pratique: alors que les banques opérant au Liban affichent depuis plusieurs années des résultats positifs, les compagnies d’assurances broient du noir. L’intégration des activités d’assurances avec celles des banques devrait donc permettre une rationalisation du travail des assurances dans l’espoir d’un assainissement complet du secteur.
Parallèlement aux projets de restructuration et dans l’attente d’une nouvelle loi qui semble s’éterniser, les compagnies d’assurances essayent au mieux de régler leurs difficultés. Elles s’efforcent de créer des services spécialisés, de fidéliser leurs clients, de proposer des programmes d’assurance exclusifs, d’offrir des tarifs compétitifs, etc. Dans cette optique, la notion de banque-assurance ou de partenaire-assureur semble être une voie à exploiter. Que ce soit pour un prêt à la consommation, un crédit d’entreprise, un crédit logement ou autre, le client est aujourd’hui amené par sa banque à contracter une assurance vie, incendie, vol, etc. selon le besoin. De plus, avec toutes les nouvelles activités et l’expansion du métier bancaire, le risque couru par les banques devient plus grand, et...