Actualités - CHRONOLOGIE
Histoire Les livres d'or USJ de Ducruet : quatrième tome, la fac d'ingénierie
Par Z. L., le 25 mars 1999 à 00h00
Poursuivant son œuvre d’historiographe de l’USJ, l’ancien recteur Jean Ducruet s. j publie le livre d’or de la «faculté d’ingénierie», à savoir l’école supérieure d’ingénieurs de Beyrouth (Esib) comme on l’avait baptisée en 1941. Il s’était déjà penché sur l’histoire des facultés des sciences médicales et de droit, comme sur le rapport de l’université avec la cité en 92 et en 95. Côté génie, l’établissement a été fondé en 1919. Le P. Ducruet retrace scrupuleusement l’évolution des statuts de cette institution, de ses programmes d’enseignement et de ses effectifs. Administration et direction, corps enseignant, promotion de diplômés, personnel administratif de 1919 à 1999, tout y est. La deuxième partie de ce livre d’or est consacrée aux écoles supérieures spécialisées. Le développement au Liban de l’agriculture et des télécommunications a donné lieu à la fondation, en 1979, de l’école supérieure d’ingénieurs d’agronomie méditerranéenne dans la Békaa ; et, en 1985, à celle de l’institut de la communication et de l’information à Mar Roukoz. Cette partie évoque même le cursus des écoles supérieures de Kfar Falous au Liban-Sud, depuis leur fondation en 1980 jusqu’à leur destruction en 1985. Multiples récits dans cet ouvrage : Les années noires de la guerre, le pillage du campus de Mar Roukoz, la dispersion des étudiants, les années d’errance, la reconstitution du corps enseignant. «L’histoire d’une université dit l’auteur, est dans une large mesure celle des professions auxquelles elle prépare ses étudiants». Aussi, le volume s’achève sur un addenda consacré expressément aux professions : L’ingénieur dans la cité. On y retrouve la saga professionnelle des anciens, notamment lors du développement de la construction, suite à l’urbanisation, ou de la mise en place des infrastructures du pays, qu’il s’agisse des ports, des voies ferrées, des routes, des services hydrauliques, du cadastre ou de la distribution de l’eau comme de l’électricité. L’ingénieur face à l’État, à l’industrialisation ou au bâtiment. Le P. Ducruet signale divers problèmes qui se présentent dans ce contexte particulier qu’est le Liban. Il note que la profession d’ingénieur est marquée par un individualisme qu’explique, en partie, la faible dimension du pays. Ainsi que le volume plutôt réduit, jusqu’à une date récente, des commandes de la clientèle privée. Le P. Ducruet signera son ouvrage lundi 29 mars, à l’Esib-Mar Roukoz, entre 16h et 18h.
Poursuivant son œuvre d’historiographe de l’USJ, l’ancien recteur Jean Ducruet s. j publie le livre d’or de la «faculté d’ingénierie», à savoir l’école supérieure d’ingénieurs de Beyrouth (Esib) comme on l’avait baptisée en 1941. Il s’était déjà penché sur l’histoire des facultés des sciences médicales et de droit, comme sur le rapport de l’université avec la cité en 92 et en 95. Côté génie, l’établissement a été fondé en 1919. Le P. Ducruet retrace scrupuleusement l’évolution des statuts de cette institution, de ses programmes d’enseignement et de ses effectifs. Administration et direction, corps enseignant, promotion de diplômés, personnel administratif de 1919 à 1999, tout y est. La deuxième partie de ce livre d’or est consacrée aux écoles supérieures spécialisées. ...
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