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Banques - Entretien avec M. Michel François-Poncet Société Générale - Paribas : un atout supplémentaire
Par DE HAUTEVILLE Gérard, le 04 février 1999 à 00h00
La fusion de deux grandes banques, la Société Générale et Paribas, a été annoncée avant-hier lundi. Cet événement est intervenu en même temps que le changement de délégué de Paribas au Liban ;M. Michel François-Poncet, président du conseil de surveillance de Paribas, se trouve présentement à Beyrouth pour présenter M. François Gelinet, nouveau délégué pour le Proche-Orient. Le numéro deux de l’une des plus prestigieuses banques françaises a accordé à plusieurs journalistes un entretien au cours duquel il a évoqué la fusion des deux établissements bancaires, opérant au Liban à travers la SGLEB et le bureau de représentation de Paribas. En fait, si la fusion a été annoncée lundi, les échanges de titres seront clos le 8 février et ce n’est qu’en avril que la nouvelle méga-banque se mettra en place. Le sigle de la nouvelle entité financière sera SG Paribas et constituera la quatrième banque mondiale en termes de fonds propres. Contrairement à d’autres fusions dans le même secteur, la naissance de SG Paribas est la conjugaison des talents sensiblement similaires de deux banques opérant surtout dans le domaine des grandes entreprises. La complémentarité se situe donc, selon M. François-Poncet, au niveau de l’apport d’un réseau d’agences de la Société Générale à un savoir-faire pointu en matière de crédit à la consommation, contenu dans la corbeille de Paribas, à travers les activités de la Compagnie Bancaire (Cetelem etc.). Au plan des marchés de capitaux, le puissant portefeuille d’actions de la Société Générale sera allié à celui non moins important des obligations de Paribas. Travailler ensemble S’agissant des implications de la fusion au Liban, le banquier français est resté très discret , assurant que l’important était que les deux fonds de commerce poursuivent leurs activités. «Au niveau de Paris, il faudra que les équipes se fondent, apprennent à travailler ensemble». «Concernant le Liban, il reste beaucoup à faire, a poursuivi M. François-Poncet. Aujourd’hui, les points de vue ont changé, notamment au niveau d’un mouvement de privatisation. Il est certain que dans ce domaine, nous pouvons opérer positivement pour le Liban. Nous pourrons apporter aussi un certain savoir-faire en matière de crédit à la consommation et notamment au niveau du leasing, puisqu’une loi devrait bientôt être votée dans ce sens», a déclaré le vice-président de SG Paribas. «Des synergies entre le bureau de Paribas et la SGLEB ont déjà fait leurs preuves. Je pense donc que le resserrement de nos liens sera un atout supplémentaire pour la SGLEB de Beyrouth, que je salue d’ailleurs comme une des très belles banques de la place», a conclu M. François-Poncet Aujourd’hui, l’équipe de Paribas organise un séminaire sur l’euro, au Bristol, entre dix heures et douze heures. Cette session sera animée, entre autres, par M. Jacques de Larosière, conseiller honoraire de la Banque de France.
La fusion de deux grandes banques, la Société Générale et Paribas, a été annoncée avant-hier lundi. Cet événement est intervenu en même temps que le changement de délégué de Paribas au Liban ;M. Michel François-Poncet, président du conseil de surveillance de Paribas, se trouve présentement à Beyrouth pour présenter M. François Gelinet, nouveau délégué pour le Proche-Orient. Le numéro deux de l’une des plus prestigieuses banques françaises a accordé à plusieurs journalistes un entretien au cours duquel il a évoqué la fusion des deux établissements bancaires, opérant au Liban à travers la SGLEB et le bureau de représentation de Paribas. En fait, si la fusion a été annoncée lundi, les échanges de titres seront clos le 8 février et ce n’est qu’en avril que la nouvelle méga-banque se mettra en...