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Actualités - INTERVIEWS

Tourisme - Congrès et organisation de voyages L'Aljet pour promouvoir l'image du Liban à l'étranger (photos)

Promouvoir l’image du Liban à l’étranger… tel est le but essentiel que s’est fixée l’Association libanaise des journalistes et écrivains du tourisme (Aljet) depuis sa fondation en 1971. Pour cet objectif, vingt-cinq membres environ travaillent sans désemparer dans l’organisation de voyages, de congrès, ainsi que dans la production touristique. M. Georges Kahy, président de l’Aljet, expose à L’Orient-Le Jour les différentes activités de l’association. Suite aux longues années de guerre, la tâche de l’association s’est révélée doublement difficile. En effet, les membres de l’Aljet travaillent pour «promouvoir l’image du Liban à l’étranger afin qu’il regagne sa place d’antan sur la carte mondiale du tourisme», affirme M. Kahy. De ce fait, les journalistes de tourisme effectuent des voyages dans les quatre coins du monde, «pour se familiariser avec les coutumes des populations rencontrées et modifier la perception qu’ont ces derniers d’un pays en guerre du fait des hostilités au Liban-Sud», poursuit-il. Mais les obstacles rencontrés ne sont pas des moindres. «La plus grande difficulté que nous rencontrons est celle de parvenir à changer l’opinion des gens et à éliminer leurs réservers, souligne M. Kahy. Ils sont réticents à l’idée de venir au Liban. Mais une fois sur place, ils changent d’avis et ce sont eux qui en font la promotion». Les voyages organisés par l’Aljet se font «par l’intermédiaire d’autres organisations du même niveau qui se trouvent dans d’autres pays», explique M. Kahy. En effet, l’Aljet collabore étroitement avec trois associations mondiales dont elle est membre : la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme, la Fédération arabe des journalistes et écrivains du tourisme ainsi que l’Organisation méditerranéenne des journalistes et écrivains du tourisme. Et pour rendre son travail plus efficace, l’association a fondé des bureaux à Paris, Montréal, Tunis, Bahreïn, Rome et au Caire. Outre les voyages, l’Aljet envisage de se consacrer à la production et à l’industrie touristiques. «Nous allons commencer à confectionner des T-shirts et des casquettes, tous en relation avec le tourisme, explique le président de l’association. Nous les placerons dans les différents offices de tourisme dans le monde. C’est une façon de promouvoir le Liban». Par ailleurs, l’Aljet édite, chaque deux mois, un magazine : Touristica. Comme son nom l’indique, cette publication traite uniquement du tourisme dans ses différentes formes : religieuse, économique, industrielle, économique, etc. Le magazine est tiré à 12 000 exemplaires et est distribué en France, au Canada, en Égypte ainsi que dans les pays du Golfe. «Les offices de tourisme dans le monde nous demandent d’éditer des numéros spéciaux concernant les différents pays», précise M. Kahy. Congrès de la Fepet Dans le cadre de ses activités, l’Aljet a organisé, il y a quelques jours, un congrès pour la Fédération espagnole des journalistes et écrivains du tourisme (Fepet). Environ soixante «spécialistes du tourisme» de la péninsule ibérique se sont réunis dix jours durant au Portémilio pour discuter de leurs affaires. «Les membres de la Fepet ont accepté de tenir leur congrès au Liban pour qu’ils puissent faire la connaissance d’un pays dont ils ignorent tout, d’autant plus que nous leur avons proposé un séjour à des prix compétitifs», explique M. Kahy. «S’ils avaient voulu tenir leur congrès dans une ville d’Espagne, ils auraient eu les mêmes frais. Pourquoi alors ne pas en profiter ?». Et d’ajouter : «D’ailleurs, l’attaché commercial auprès de l’ambassade d’Espagne a affirmé que cet événement est le plus important qui ait été organisé jusqu’aujourd’hui pour renforcer les relations libano-espagnoles». Ce congrès a été accompagné de visites guidées aux plus importants sites archéologiques du pays, aux différentes municipalités ainsi que de tables rondes avec les syndicats touristiques du Liban, tels que les syndicats de l’hôtellerie, des centres balnéaires, des restaurants, des agences de voyages, etc. Modalités d’adhésion Les membres de la Fepet se sont également réunis avec les responsables de la Middle East Airlines (MEA). «Cette réunion revêtait une importance capitale pour l’économie du pays, indique M. Kahy. Comme nous le savons, la MEA n’a pas de vol à destination de – ou transitant par – Madrid. La Fepet leur a présenté des documents qui seraient à même de leur permettre d’évaluer, et peut-être même d’envisager, la création d’une ligne reliant Beyrouth à la capitale espagnole». Comment devenir membre de l’Aljet ? «Il faut aimer le tourisme et être un journaliste ou un écrivain touristique, répond M. Kahy. Pour cela, il faudrait connaître le Liban sur tous les plans : sites touristiques, hôtels, restaurants, centres de loisirs, etc». Le membre de l’association doit se mettre à jour continuellement en matière touristique : il devrait connaître toutes les nouvelles adresses capables de donner ample satisfaction aux clients potentiels. Le membre de l’Aljet paiera une cotisation annuelle de 100 dollars. En contrepartie, il bénéficiera de facilités de voyages. «Il fera deux à trois déplacements par an à des prix compétitifs, note M. Kahy. De même, il sera porteur d’une carte de presse particulière à l’Aljet qui lui donnera accès à tout genre de facilités dans les chaînes hôtelières internationales».
Promouvoir l’image du Liban à l’étranger… tel est le but essentiel que s’est fixée l’Association libanaise des journalistes et écrivains du tourisme (Aljet) depuis sa fondation en 1971. Pour cet objectif, vingt-cinq membres environ travaillent sans désemparer dans l’organisation de voyages, de congrès, ainsi que dans la production touristique. M. Georges Kahy, président de...