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Actualités - CHRONOLOGIE

Transport - Un projet estimé à cinq millions de dollars Les paramètres à la rescousse du stationnement urbain

Après l’implantation de feux de signalisation, la construction de ponts et le percement de tunnels, c’est au tour des parimètres de figurer prochainement sur le réseau routier du Grand Beyrouth. L’initiative, destinée à alléger les problèmes de circulation et de stationnement, émane du Conseil du développement et de la reconstruction dans le cadre du projet global de réaménagement du transport urbain dans la capitale libanaise. L’étude du projet, actuellement en phase finale, prévoit l’installation d’un système de collecte pour environ 5 000 places de stationnement sur la voie publique. Le coup d’envoi des travaux est prévu vers le milieu de l’an 2000. «Dans une première étape, un projet pilote sera exécuté sur une période de neuf mois», précise Élie Hélou, ingénieur responsable du projet. Au total, le système sera mis en place dans 16 zones urbaines. Celles-ci répondent à une combinaison de critères : des artères à caractère commercial, un trafic automobile dense et une congestion de la circulation et du stationnement. Les zones résidentielles seront examinées par la suite. Le cas type est la rue Hamra. Selon une étude menée par le CDR, cette zone souffre d’un manque de places de stationnement sur la voie publique d’environ 1 700 places et ce déficit devrait atteindre les 4 000 places dans trois ans tout au plus. Ces difficultés se retrouvent dans les 15 autres zones sélectionnées, notamment à Verdun, Sanayeh, Basta, Furn-el-Cheback, Fouad Chéhab, Sassine et Bourj-Hammoud. Elles entraînent un taux record d’infractions au code de la route – stationnements en zone interdite, en double et même triple file, etc. – qui représentent plus de 45 %, des stationnements illégaux sur la voie publique. Paradoxalement, une enquête parallèle menée dans les parkings situés au sein des zones sélectionnées révèle que plus du tiers des places de stationnement y restent vacantes. À Verdun par exemple, le taux d’infractions est de 46 % tandis que les parkings restent inutilisés à 40 %. Faut-il mettre en cause le laxisme et le manque de civisme des citoyens ? «Par souci d’économie de temps et d’argent, le public choisit la solution de facilité», répond diplomatiquement M. Hélou. Le projet, dont le coût est estimé à cinq millions de dollars, vise à organiser le stationnement de façon à garantir la fluidité des artères commerciales, ajoute-t-il. Des négociations sont en cours avec la Banque mondiale pour trouver des financements. Mais les fonds ne suffisent pas à garantir le succès de l’entreprise. Celle-ci dépendra du cadre réglementaire et législatif pour la maintenance du système de collecte. Il s’agit de ne pas répéter l’erreur commise pour l’entretien des feux de signalisation. Et s’il est encore trop tôt pour connaître les tarifs qui seront en vigueur, ceux-ci devraient être proportionnels à l’activité commerciale de la zone d’installation.
Après l’implantation de feux de signalisation, la construction de ponts et le percement de tunnels, c’est au tour des parimètres de figurer prochainement sur le réseau routier du Grand Beyrouth. L’initiative, destinée à alléger les problèmes de circulation et de stationnement, émane du Conseil du développement et de la reconstruction dans le cadre du projet global de réaménagement du transport urbain dans la capitale libanaise. L’étude du projet, actuellement en phase finale, prévoit l’installation d’un système de collecte pour environ 5 000 places de stationnement sur la voie publique. Le coup d’envoi des travaux est prévu vers le milieu de l’an 2000. «Dans une première étape, un projet pilote sera exécuté sur une période de neuf mois», précise Élie Hélou, ingénieur responsable du projet. Au...