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Glaces Les desserts glacés ont moins la cote (photo)
Par N. N., le 06 septembre 1999 à 00h00
La chaleur de l’été n’a apparemment pas poussé Libanais et touristes à se ruer vers les glaciers. Est-ce la crainte que les coupures d’électricité affectent la qualité des desserts glacés ? Toujours est-il que la consommation des crèmes glacées et autres sorbets a été relativement modérée cette année, que ce soit dans les cafés, les glaciers, sur les plages ou dans les supermarchés. L’absence de chiffres globaux sur le secteur ne permet pas de tirer de conclusion définitive, mais un rapide sondage auprès des différents points de vente laisse transparaître une certaine déception. Le responsable du Green Beach, une station balnéaire de Jounieh, déplore par exemple une baisse des ventes de 30 à 40 pour cent par rapport à l’année dernière. Il affirme vendre seulement 40 à 60 unités par jour en raison d’un choix relativement limité, notamment dû aux lenteurs d’approvisionnement. L’absence de touristes est également mise en cause. Le responsable d’Abela, un supermarché d’Achrafieh, accuse de son côté la situation économique du pays, précisant que le choix des consommateurs se dirige de plus en plus vers les marques proposant des promotions ou bien de grandes boîtes familiales, en raison de la hausse des prix. Malgré cela, les ventes ont baissé d’environ 15 pour cent par rapport à l’année dernière, dit-il. Le tableau est plus varié dans les cafés. Si le Modca de Hamra déclare conserver le même chiffre de ventes, le directeur du Wimpy-Movempick, Jean Khater, dit être passé de 200 000 LL de chiffre d’affaires quotidien l’année dernière à une fourchette de 130 000 LL à 150 000 LL par jour cette année. Selon M. Khater, la frappe israélienne du début de saison a éloigné les touristes qui complètent d’ordinaire sa clientèle libanaise. Cette année, la saison a été plus courte, ajoute-t-il : elle a commencé le 5 juillet au lieu du 20 juin. Quant au restaurant Uncle Sam, pour compenser la baisse de chiffres d’affaires, il a inclus la glace dans un menu à prix spécial. En revanche, les glaciers ne se plaignent pas outre mesure de la crise. Le directeur général du Bliss House à Hamra affirme avoir un chiffre d’affaires stable tous les étés qu’il explique par la fidélité de sa clientèle, essentiellement locale. Situé à Achrafieh, Doueihy dit ne pas avoir eu recours à des tactiques promotionnelles pour attirer les amateurs de glaces, essentiellement composés d’habitués.
La chaleur de l’été n’a apparemment pas poussé Libanais et touristes à se ruer vers les glaciers. Est-ce la crainte que les coupures d’électricité affectent la qualité des desserts glacés ? Toujours est-il que la consommation des crèmes glacées et autres sorbets a été relativement modérée cette année, que ce soit dans les cafés, les glaciers, sur les plages ou dans les supermarchés. L’absence de chiffres globaux sur le secteur ne permet pas de tirer de conclusion définitive, mais un rapide sondage auprès des différents points de vente laisse transparaître une certaine déception. Le responsable du Green Beach, une station balnéaire de Jounieh, déplore par exemple une baisse des ventes de 30 à 40 pour cent par rapport à l’année dernière. Il affirme vendre seulement 40 à 60 unités par jour en raison...
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