Howard Hickam est un éminent scientifique, employé de la Nasa depuis plusieurs années. Son livre, October Sky, récit autobiographique de son enfance passée à construire des fusées expérimentales, s’est vendu à des millions d’exemplaires aux États-Unis. Les droits du film October Sky, réalisé pas Joe Johnston, un spécialiste des effets spéciaux, furent venduS avant même que le livre ne soit publié. Interview. Aussi passionné par l’écriture qu’il l’est par la construction de fusées, Howard Hickam a déjà publiÉ plusieurs romans dont Rocket Boys et Back to the Moon. October Sky raconte sa jeunesse à Coalwood, une petite ville minière des États-Unis. Q : Vous êtes-vous aoccupé de la production du film ? Howard Hickam: Beaucoup, c’est une adaptation du livre. Embauché en tant que consultant technique, j’ai passé environ la moitié des journées de tournage sur le plateau. Ils m’ont d’abord donné une chaise avec Homer écrit dessus. Puis les responsables du plateau venaient me dire : «Qui êtes-vous, le vieux Homer ?» Et je répondais : «Non, je suis le véritable Homer !». Un technicien m’a lancé une fois : «Je vous croyais mort !» (rires). C’était vraiment génial de voir mon histoire interprétée par de magnifiques acteurs. Q : Considérez-vous le film comme une introduction aux vrais événements ? H.H. : Ce que vous dites est intéressant. En fait, le film raconte l’histoire pas encore révélée de gens qui ont contribué à la construction de vaisseaux spatiaux. pas seulement des astronautes, mais aussi d’autres personnes. Nous caressions le rêve de travailler un jour dans les centres spatiaux, mais nous avions aussi des obstacles à dépasser. Q : Y-a-t-il des différences entre le roman, le scénario puis le film ? H.H. : Les faits du livre sont exacts, la seule chose que j’ai changée concerne les personnes qui étaient encore en vie et qui préféraient ne pas être citées. Pourquoi ? Parce qu’à l’époque, on ne savait pas comment le livre allait être reçu ; ces personnes n’étaient pas présentées de manière positive. J’ai donc changé quelques noms, combiné certains personnages en un seul. Il y a des différences entre le film et le roman, mais de manière générale l’esprit du roman est resté. Ainsi, par exemple, il y a quatre héros dans le film et six dans le roman. Puis les fusées n’y sont pas aussi sophistiquées que celles qu’on avait en fait construites. Pensez-vous que la clé du succès consiste à être aussi passionné que vous ? J’ai beaucoup parlé de passion, surtout devant des jeunes qui doivent découvrir leur passion dans la vie. Pour avoir une vie heureuse, il faut découvrir ce que l’on veut vraiment faire. Il faut aussi défendre sa passion. Que pensez-vous d’autres films comme Apollo 13 qui traitent du même sujet que October Sky ? Des films pareils ont tellement plus d’impact que les livres. Toutes les missions d’Apollo étaient très enthousiasmantes. Le monde les a suivies à la télévision, mais cela n’a pas eu autant d’impact que lorsqu’on les a vues dans un film, avec de la musique ! Tout le monde, ou presque, est fasciné par l’idée d’aller dans l’espace, l’esprit d’aventure est toujours là, le rêve demeure vivant et c’est à la Nasa et aux autres centres spatiaux de préserver ce rêve. Un moyen de le faire est de soutenir des films comme celui-là. J’ai écrit un autre roman après October Sky, intitulé Back to the Moon. J’y évoque la prochaine marche d’un homme sur la Lune. Le livre a été acheté par les mêmes producteurs de Air Force One. J’espère que le projet va se concrétiser !
Howard Hickam est un éminent scientifique, employé de la Nasa depuis plusieurs années. Son livre, October Sky, récit autobiographique de son enfance passée à construire des fusées expérimentales, s’est vendu à des millions d’exemplaires aux États-Unis. Les droits du film October Sky, réalisé pas Joe Johnston, un spécialiste des effets spéciaux, furent venduS avant même que le livre ne soit publié. Interview. Aussi passionné par l’écriture qu’il l’est par la construction de fusées, Howard Hickam a déjà publiÉ plusieurs romans dont Rocket Boys et Back to the Moon. October Sky raconte sa jeunesse à Coalwood, une petite ville minière des États-Unis. Q : Vous êtes-vous aoccupé de la production du film ? Howard Hickam: Beaucoup, c’est une adaptation du livre. Embauché en tant que consultant technique,...