Actualités - CONFERENCES DE PRESSE
Bogue de l'an 2000 - Tout est fait pour l'adaptation des établissements de crédit La BDL crée un comité du jour J
Par H. G., le 22 juin 1999 à 00h00
Au cours d’une conférence de presse tenue hier, M. Haroutin Samuelian, vice-gouverneur de la Banque centrale, a rappelé les directives données par la BDL, en mai 1998, aux banques libanaises. Ces directives prévoyaient une procédure particulière, en vue de l’adaptation des banques au bogue de l’an 2000. Deux volets ont été envisagés, à travers l’organisation interne de la Banque centrale et au niveau des relations avec les autres banques. Chaque banque a dû suivre les mêmes procédures applicables aux systèmes informatiques. La Banque du Liban est prête à affronter le passage à l’an 2000 et son fameux bogue. Les normes internationales ont été respectées, en corrélation avec les instances monétaires des pays industrialisés. Toutes les procédures appliquées ont été celles préconisées par le comité de Bâle. Interrogé sur la fiabilité informatique des banques locales, M. Samuelian qui supervise l’ensemble des opérations jour J, a déclaré que la quasi-totalité des banques libanaises avaient traité le problème. En outre, chaque banque a reçu une check liste de la BDL et doit rendre compte de ses travaux d’adaptation, directement auprès du gouverneur Riad Salamé. «Nous entrons dans une phase d’essais et tous les établissements bancaires du Liban devront, dans les prochains mois, communiquer un rapport sur les tests imposés par la BDL», a dit M. Samuelian. En fait, les banquiers sont très vigilants, d’autant que de graves erreurs ou de nombreuses fraudes pourraient se produire dans les systèmes de comptabilité ou de gestion des comptes. Enfin, en cas de problème, la BDL a mis en place des procédures de secours, y compris des schémas manuels, et un comité du jour J a été institué, pour faire face aux éventualités gênantes.
Au cours d’une conférence de presse tenue hier, M. Haroutin Samuelian, vice-gouverneur de la Banque centrale, a rappelé les directives données par la BDL, en mai 1998, aux banques libanaises. Ces directives prévoyaient une procédure particulière, en vue de l’adaptation des banques au bogue de l’an 2000. Deux volets ont été envisagés, à travers l’organisation interne de la Banque centrale et au niveau des relations avec les autres banques. Chaque banque a dû suivre les mêmes procédures applicables aux systèmes informatiques. La Banque du Liban est prête à affronter le passage à l’an 2000 et son fameux bogue. Les normes internationales ont été respectées, en corrélation avec les instances monétaires des pays industrialisés. Toutes les procédures appliquées ont été celles préconisées par le comité de...