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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban La reconduction du mandat de Riad Salamé bien accueillie par les marchés(photo)

La reconduction de Riad Salamé à la tête de la Banque du Liban, annoncée lundi au cours du Conseil des ministres, revêt, au-delà des enjeux inhérents à la fonction, un caractère hautement symbolique. Cette nomination, décidée par le gouvernement actuel, a été particulièrement bien accueillie par les milieux d’affaires libanais, mais aussi par les intervenants sur les marchés internationaux qui ont jugé, après les derniers développements à Jezzine, la reconduction de M. Salamé comme un autre signe de stabilité au Liban. Selon les spécialistes interrogés, il faut voir là aussi un signe de réconciliation entre le monde des affaires libanais et le gouvernement actuel ; une nouvelle étape au plan de la maturité politique du Liban. M. Salamé avait souligné que les plus grands défis pouvaient être relevés au Liban dans un climat de stabilité monétaire et malgré les changements politiques opérés. «La politique monétaire visant la stabilité de la livre libanaise se poursuit, avait-il déclaré. Le gouvernement actuel tient à cette stabilité et cherche de nouveaux revenus fiscaux afin d’alléger le poids de l’endettement». Soulignant l’importance du secteur bancaire, il avait ajouté : «Une nouvelle série de bons du Trésors émise par l’Etat Libanais impliquera à nouveau une participation importante du secteur bancaire». Pour le gouverneur de la BDL, l’action de son équipe a permis de juguler l’inflation et de stabiliser la livre libanaise. «Aujourd’hui, les banques libanaises représentent un domaine économique d’investissement solide. Avec plus de 2 milliards de dollars de fonds propres, les banques locales ont les moyens de leur développement, mais aussi la possibilité de faire face à un risque de dépression économique. Pour preuve, malgré les graves crises vécues sur les marchés de l’Est ou asiatiques, aucun des établissements libanais n’a accusé de pertes en ce début d’année ; malgré la crise économique ambiante, la confiance dans le Liban n’ a pas été entamée», avait déclaré récemment le patron de la BDL. Pour le gouverneur, les points de repères monétaires et économiques au Liban sont bons et l’objectif commun réside maintenant dans la baisse des taux d’intérêt, y compris sur les bons du Trésor, dans la mesure ou le cap d’une inflation jugulée à 5 % est conservé. Il faut noter que cette nomination intervient quelques jours avant la réunion, à Beyrouth, des gouverneurs de banques centrales francophones : encore tout un symbole pour Beyrouth. Adnan Kassar se félicite Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth, Adnan Kassar, a salué hier le renouvellement du mandat du gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé. M. Kassar a notamment loué la politique menée par M. Salamé, qui a abouti à la «stabilité de la monnaie, au développement du marché monétaire et au renforcement de son rôle économique pour le secteur privé». M. Kassar était reçu par le Premier ministre Sélim Hoss auquel il a fait part du projet de l’Union internationale des chambres de commerce et d’industrie, dont il est le président, de signer un accord le 22 juin à Paris, avec la Banque mondiale. L’objectif de cette coopération est de soutenir le secteur privé dans les pays en voie de développement, et d’accroître les échanges commerciaux et les investissements dans ces pays.
La reconduction de Riad Salamé à la tête de la Banque du Liban, annoncée lundi au cours du Conseil des ministres, revêt, au-delà des enjeux inhérents à la fonction, un caractère hautement symbolique. Cette nomination, décidée par le gouvernement actuel, a été particulièrement bien accueillie par les milieux d’affaires libanais, mais aussi par les intervenants sur les marchés internationaux qui ont jugé, après les derniers développements à Jezzine, la reconduction de M. Salamé comme un autre signe de stabilité au Liban. Selon les spécialistes interrogés, il faut voir là aussi un signe de réconciliation entre le monde des affaires libanais et le gouvernement actuel ; une nouvelle étape au plan de la maturité politique du Liban. M. Salamé avait souligné que les plus grands défis pouvaient être relevés au...