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Actualités - CHRONOLOGIE

Basket Ball - NBA (MVP) Karl Malone meilleur joueur de la saison (Photo)

Le puissant attaquant des Utah Jazz, Karl Malone, a été consacré jeudi meilleur joueur de la saison (MVP) du championnat de basket de la NBA, succédant au retraité Michael Jordan au palmarès du trophée. C’est la deuxième fois en trois ans que Malone obtient le titre de MVP après 1997, où il avait été préféré de peu à Michael Jordan. «Obtenir le trophée à 35 ans et après 14 années en NBA, alors qu’en général, dans le sport de haute compétition, on dit de vous quand vous approchez la trentaine que vous êtes sur le déclin, est pour moi quelque chose de très grand», a souligné Malone. Le joueur des Utah Jazz a obtenu 827 points, dont 44 premières places, à l’issue d’un vote de 118 journalistes spécialisés aux États-Unis et au Canada, dont le résultat a été rendu public jeudi par la NBA. Il devance le meilleur défenseur de l’année, le pivot de Miami, Alonzo Mourning (773 points et 36 premières places), et l’ailier-pivot de San Antonio, Tim Duncan (740 points et 30 premières places), le seul qui soit encore en course dans les playoffs avec son équipe. Malone a obtenu son second titre de MVP alors que son rendement dans le jeu est en baisse. Avec 23,8 points et 9,4 rebonds de moyenne en 49 rencontres cette année, il est en effet en recul par rapport au reste de sa carrière (26,1 points par match en moyenne) et surtout a été incapable de renverser le cours du jeu lors de l’élimination de Utah en phase finale, n’inscrivant que 8 points lors du dernier match à Portland. «Après ce match, il fallait entendre les sceptiques, a-t-il dit. Vingt personnes au moins sont venues me voir pour me demander si je prenais ma retraite. Alors, ce trophée me rend particulièrement fier». Grant veut rester un joueur ingrat Le basket n’est pas seulement une affaire d’attaque, d’envolées au-dessus du cercle, de paniers à trois points, et certains ont compris que, finalement, le sale boulot leur convenait mieux. Brian Grant est de ceux-là. Cet ailier de 2,06 m et 26 ans, qui cohabite avec le géant lituanien Arvydas Sabonis (2,20m), est le meilleur rebondeur de Portland (10 prises en moyenne), qui dispute vendredi à domicile le troisième match de la finale de la Conférence Ouest contre San Antonio. Spécialiste des missions ingrates, il laisse au meneur surdoué Damon Stoudamire ou à Isiah Rider, meilleur marqueur de l’équipe, le soin de trouver les paniers. Grant s’occupe de défendre et le fait à merveille, comme a pu s’en rendre compte Karl Malone, totalement éclipsé lors du sixième match, décisif, gagné par les Blazers en demi-finale face à Utah. Le Mailman des Jazz a rendu une copie épouvantable, la plus mauvaise de son histoire: huit points seulement à moins de 20 % de réussite! «Il s’agit de l’un des pires matches de ma carrière», a admis Malone, qui fréquente pourtant la Ligue depuis quatorze ans et tournait à 24 points de moyenne cette saison. Après ce forfait, Grant s’attaque à un nouveau défi, hors normes, face à Tim Duncan (2,13m), le jeune intérieur prodige des Spurs. Rookie : Carter plébiscité On l’a surnommé Air Canada. Vince Carter a en effet bouclé sa première saison dans la ligue professionnelle en se faisant largement remarquer dans le ciel de la NBA. Plébiscité lors de l’élection du meilleur rookie (débutant) avec 113 voix sur 118 votants, l’arrière-ailier de Toronto a signé des statistiques étonnantes: 18,3 points par match à 45 % de réussite aux tirs, près de six rebonds, trois passes et plus de 35 minutes de temps de jeu en moyenne qui montrent bien la place prise par ce garçon de 22 ans dans le dispositif des Raptors. Drafté par la franchise canadienne à la fin de la saison dernière, dès sa sortie de la prestigieuse Université de North Carolina, ce joueur de deux mètres termine aussi parmi les vingt meilleurs marqueurs de la NBA. Un véritable exploit! Il a également pris une part prépondérante dans la bonne saison de Toronto, la meilleure de cette équipe depuis son admission en NBA. Avec pour la première fois un bilan équilibré à l’issue de la saison régulière (25 victoires pour autant de défaites), Toronto, classé dixième de la Conférence Est, a même lorgné un moment sur une participation possible en playoffs. San Antonio pas malheureux À l’Ouest, San Antonio mène 2-0 la finale de conférence non sans une certaine réussite. Menés toute la partie, les Spurs ont en effet arraché leur second succès dans les dernières secondes grâce à un invraisemblable panier à trois points de Sean Elliott. La tâche devient dès lors difficile pour les Blazers, qui vont devoir battre quatre fois sur les cinq matches restants l’équipe numéro un de la saison régulière et vaincue à seulement quatre reprises lors de ses 32 dernières parties. La série se déplace maintenant à Portland pour le troisième match vendredi soir mais, après quatre échecs en finale de conférence, San Antonio n’a jamais semblé aussi près d’accéder à sa première finale nationale. À l’Est, deux lancers francs de Reggie Miller ont permis à Indiana d’égaliser à une manche partout. Suite de cette finale samedi et lundi à New York. Rappelons que ces finales de conférences se disputent, comme la finale nationale, au meilleur des sept manches.
Le puissant attaquant des Utah Jazz, Karl Malone, a été consacré jeudi meilleur joueur de la saison (MVP) du championnat de basket de la NBA, succédant au retraité Michael Jordan au palmarès du trophée. C’est la deuxième fois en trois ans que Malone obtient le titre de MVP après 1997, où il avait été préféré de peu à Michael Jordan. «Obtenir le trophée à 35 ans et après 14...