L’attrait des étudiants libanais pour les grandes écoles françaises de commerce a considérablement augmenté ces trois dernières années. Une statistique montre que le nombre de candidats à ces écoles est passé de 30 libanais sur 230 de par le monde, à 105 sur 300. Au cours d’un entretien avec L’Orient-Le Jour, M. Fayek Abillama a fait le point sur les conditions et les modes d’admission aux grandes écoles ainsi que sur le nombre croissant des candidats libanais. M. Abillama est chargé depuis 1985, dans le cadre du Centre international d’admission aux études de management (CIAM), du recrutement des diplômés au Liban pour l’admission directe en 2e année de 5 grandes écoles (HEC ESSEC, ESCP, École de management de Lyon et le CÉRAM). Selon M.Abillama, ce sont exclusivement des étudiants en dernière année de licence ou déjà licenciés qui sont admis à présenter le concours d’entrée aux grandes écoles. Ce concours comporte trois étapes : les candidats présentent leurs dossiers aux écoles concernées. Ils passent ensuite un test écrit sous forme de questions à choix multiples (QCM). La note de ce test vaut un tiers de la note totale. Les deux tiers restants forment la note d’un entretien oral que présentent tous les candidats. M. Abillama insiste sur le fait qu’en 1985, 10 candidats libanais avaient présenté le concours d’entrée sur un total de 150 candidats issus de 25 centres éparpillés dans les plus importantes capitales du monde. Il y a deux ans, le nombre de candidats était de 230, dont 30 Libanais. L’an dernier, 70 étudiants libanais sur un total de 250 ont présenté le concours d’entrée aux grandes écoles. La plus importante progression reste celle de cette année où 105 Libanais ont présenté le concours sur un total de 300 candidats dans le monde. Ainsi cette année, le nombre d’étudiants libanais qui ont présenté le concours d’entrée aux grandes écoles françaises de management constitue le tiers des étudiants étrangers.