Après approbation de principe par le dernier Conseil des ministres, et conformément à la décision du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, M. Mohammed Youssef Beydoun, le Liban est appelé à organiser la Coupe d’Asie des nations de football en l’an 2000, à condition de trouver les fonds nécessaires à la construction des installations sportives, telles qu’adoptées par la Fédération asiatique (AFC), lors de la réunion de son comité exécutif à Dubaï en 1996. Ainsi, aucune modification ne sera introduite aux projets initialement approuvés par le gouvernement Rafic Hariri et ratifiés par le comité exécutif de la Fédération asiatique. Les contacts entrepris et les éclaircissements avancés par la Fédération libanaise de football auprès du gouvernement Hoss, semblent donc avoir porté leurs fruits. Dans ce cadre, l’AFC avait catégoriquement rejeté toute modification des sites de construction des deux stades de Saïda et de Tripoli qui a suscité ces derniers temps une vive polémique, car tout changement ne ferait que retarder encore plus les préparatifs. Les travaux, on le sait, avaient dû être achevés fin 1998. La somme dépensée permettra aussi de réhabiliter plus d’une vingtaine de terrains (pour les entraînements des sélections), en plus des quatre retenus pour accueillir les matches officiels (Cité sportive, Municipal de Beyrouth, Stade Rachid Karamé de Tripoli et Municipal de Saïda). Selon des études effectuées par des institutions privées, le coût total de l’organisation tournerait autour de 60 millions de dollars (le même chiffre avancé par le ministre Beydoun). On s’attend à un bénéfice direct de l’ordre de 8 millions de dollars (sans compter le mouvement touristique). Ainsi, l’on s’attend, selon les estimations les plus pessimistes, à la visite d’une centaine de milliers de supporters des sélections qualifiées et plus de 2 000 journalistes. Une telle présence, selon des experts, aura un impact économico-financier de l’ordre de 200 millions de dollars. Alamé optimiste Le secrétaire général de la Fédération libanaise de football (FLFA), Rahif Alamé (également membre du comité exécutif de l’AFC), a affirmé à L’Orient-Le Jour que les modifications des sites de construction des stades provoqueraient un retard des travaux et le changement par l’AFC du pays organisateur, le 12 février à Kuala Lumpur, en l’occurrence la Chine, choisie par le comité exécutif pour remplacer le Liban, en cas de nécessité. M. Alamé qui s’est déclaré optimiste quant à l’organisation de cette manifestation sportive majeure à Beyrouth, a rendu hommage à M. Beydoun pour ses efforts afin de garantir le succès du projet.
Après approbation de principe par le dernier Conseil des ministres, et conformément à la décision du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, M. Mohammed Youssef Beydoun, le Liban est appelé à organiser la Coupe d’Asie des nations de football en l’an 2000, à condition de trouver les fonds nécessaires à la construction des installations sportives, telles qu’adoptées par la Fédération asiatique (AFC), lors de la réunion de son comité exécutif à Dubaï en 1996. Ainsi, aucune modification ne sera introduite aux projets initialement approuvés par le gouvernement Rafic Hariri et ratifiés par le comité exécutif de la Fédération asiatique. Les contacts entrepris et les éclaircissements avancés par la Fédération libanaise de football auprès du gouvernement Hoss, semblent donc avoir...