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Actualités - REPORTAGES

Société - Le Foyer de la Providence, fondé par le Père Osseirane, accueille 152 adolescents Un havre de paix pour enfants à problèmes (photos)

Le Foyer de la Providence, situé à Fanar, est un lieu où de nombreux délinquants peuvent retrouver une ambiance familiale de joie et de fraternité. Une atmosphère gaie assurée par des personnes généreuses prêtes à se donner de tout cœur à ces enfants. Fondé par le père Osseirane dans le but de donner une chance à ces jeunes et les sauver de la misère qui est celle de la délinquance, ce foyer est un véritable havre de paix pour enfants à problèmes. C’est en 1960, qu’un prêtre libanais, le père Afif Osseirane, commence par réunir de jeunes délinquants pour les placer dans des usines afin de les initier à un métier. Son objectif est d’aider ces jeunes en difficulté, de les instruire, pour diminuer le taux de délinquance au Liban Ces adolescents délaissés, sans famille et sans ressources, ont été placés au départ à Beyrouth dans une maison qui devient très vite bien étroite. Le père Osseirane, collecte de l’argent et commence à construire à Fanar de petites pièces qui, progressivement, ont donné vie au Foyer de la Providence. En 1967, ce foyer est reconnu par l’État comme étant une école pour «enfants à problèmes». Par la suite, cette institution devient une école technique qui accueille gratuitement de jeunes garçons de toutes confessions, venant de milieux défavorisés et dont l’âge varie entre 12 et 19 ans, pour les faire vivre dans une ambiance familiale chaleureuse avec le soutien de psychologues, assistantes sociales et médecins Depuis la mort du père Osseirane, en 1988, l’association est dirigée par un comité, avec la collaboration de personnes prédélinquantes. L’administration est formée d’un comité exécutif et administratif bénévole dont Mme Mona Schoueiri est la présidente et M. Samir Abillamah, le vice-président. M. Elia Elia est, par ailleurs, directeur du foyer, et M. Khalil Haddad directeur technique. Cette école héberge actuellement 152 adolescents (dont 122 internes) qui reçoivent une formation technique dans des ateliers de mécanique générale, de mécanique automobile, de soudure et prochainement de menuiserie. Cette formation leur permet d’obtenir le CAP (certificat d’aptitude professionnel), et le BP (brevet professionnel) tous deux diplômes d’État. Cependant, les matières ordinaires telles que les maths et les sciences sont aussi enseignées. L’armée libanaise initie ces jeunes à l’éducation civique, la Croix-Rouge leur procure les premiers soins, et un groupe de jeunes universitaires — rassemblé dans le cadre d’une association ayant pour raison sociale HOPE — les initie à la langue anglaise et à la manipulation de l’ordinateur. Problèmes de financement Les enfants peuvent pratiquer de nombreuses activités telles que le football, le basket, la chorale et la danse. Les conditions de vie sont bonnes grâce à l’aménagement de dortoirs très ordonnés, de réfectoires, de classes et ateliers spacieux, très bien aménagés. Ces ateliers ont été réhabilités et équipés grâce à des dons libanais et internationaux. Un grand nombre d’enfants qui mériteraient d’être intégrés au foyer n’ont pu être accueillis en raison du manque de places et de moyens. Chaque enfant coûte approximativement 2 000 $ par an. Il est vrai que le ministère des Affaires sociales aide jusqu’à concurrence de 50 % des frais annuels par enfant. Les 50 % restant doivent être assurés par des donations locales et internationales et des parrainages qui sont indispensables pour couvrir les frais ordinaires pour un bon fonctionnement de ce pensionnat. Trois jeunes handicapés, anciens pensionnaires du foyer, ont rendu hommage à cette association en faisant don d’une somme d’argent afin de soutenir les jeunes et remercier les responsables qui leur ont donné une chance de fuir la délinquance. Cette association permet aux jeunes en difficulté d’accéder à la vie active grâce à la générosité de personnes qui leur offrent la chaleur humaine et l’amour dont ils ont besoin.
Le Foyer de la Providence, situé à Fanar, est un lieu où de nombreux délinquants peuvent retrouver une ambiance familiale de joie et de fraternité. Une atmosphère gaie assurée par des personnes généreuses prêtes à se donner de tout cœur à ces enfants. Fondé par le père Osseirane dans le but de donner une chance à ces jeunes et les sauver de la misère qui est celle de la délinquance, ce foyer est un véritable havre de paix pour enfants à problèmes. C’est en 1960, qu’un prêtre libanais, le père Afif Osseirane, commence par réunir de jeunes délinquants pour les placer dans des usines afin de les initier à un métier. Son objectif est d’aider ces jeunes en difficulté, de les instruire, pour diminuer le taux de délinquance au Liban Ces adolescents délaissés, sans famille et sans ressources, ont été...