Le seul regret exprimé lundi par le président sortant de la Fédération internationale de football (FIFA), M. Joao Havelange, est de ne pas avoir pu organiser une rencontre entre Israël et la Palestine à New York. «Une seule chose me cause de la peine, ne pas avoir pu, pour des raisons indépendantes de ma volonté, organiser à New York une rencontre Israël-Palestine. C’est une tâche que je confie à mon successeur», a déclaré M. Havelange dans son discours d’adieu, fort louangeur pour son œuvre, après avoir passé 24 ans à la tête de la FIFA. La Palestine a été admise lundi, au cours du Congrès, à titre définitif à la FIFA au sein de la Confédération asiatique, tandis qu’Israël est rattaché depuis quelques années à la zone Europe. Les deux pays ne peuvent pas ainsi se rencontrer dans les compétitions régionales. Au nombre de ses réalisations, M. Havelange, visiblement ému quand les congressistes lui ont réservé une ovation debout après l’avoir nommé président d’honneur, a notamment relevé la richesse de la FIFA (60 millions de dollars de patrimoine et 4 milliards de dollars de contrats déjà engrangés jusqu’en 2006), le passage de 141 à 204 fédérations entre 1974 et 1998, l’organisation de la Coupe du monde pour la première fois en Amérique du Nord (Etats-Unis en 1994) et en Asie (Japon et Corée du Sud en 2002) et la réintégration de la République populaire de Chine, sans le départ de Taïwan, et de l’Afrique du Sud. (AFP)