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Actualités - CHRONOLOGIE

Basket Ball NBA(phase finale) première manche Utah Jazz défait Chicago Bulls(88-85) après prolongation (photo)

Les dinosaures sont épuisés. Avant la première manche de la finale de NBA perdue 88-85 (après prolongations) dès la nuit dernière à Salt Lake City, Michael Jordan, 35 ans, avait dû jouer plus de 40 minutes en moyenne pendant les sept matches de la finale de la Conférence Est contre Indiana. Idem pour Scottie Pippen, 33 ans. Même si le Croate Toni Kukoc sort de plus en plus souvent du banc, les deux piliers de la fameuse attaque en triangle des Chicago Bulls supportent l’essentiel des responsabilités. Ils ont pour l’instant réussi à masquer l’insuffisance de leurs remplaçants, mais jusqu’à quand? Le trio Scott Burrell, Bill Wennington, Steve Kerr, n’a en effet pas apporté plus d’une douzaine de points en moyenne durant ces play-offs. Dans le même temps, les principales doublures d’Utah amenaient près de 34 points lors du «sweep» infligé à l’Ouest aux Lakers de Los Angeles. Le déséquilibre est flagrant et il n’est pas interdit de penser que, au-delà du duel Jordan-Malone, les clés de cette finale sont détenues par les hommes de l’ombre. Avantage Utah Vainqueur de la saison régulière, Utah a l’avantage du terrain pour cette finale. Un bonus qui, selon les statistiques, s’est avéré décisif 37 fois sur 51. Les hommes de Karl Malone sont donc assurés de disputer une partie de plus sur leur parquet de Salt Lake City où personne ne s’est imposé cette saison en play-off. Mais les Jazz disposent aussi d’un avantage psychologique sur les tenants du titre. Ils sont en effet les seuls à l’avoir déjà emporté cette saison face aux Bulls, avec notamment un succès 101-94 le 25 janvier au United Center. Déjà, le duel Malone-Jordan avait occulté ce premier match: 35 points pour le premier contre 32 au second. Dix jours plus tard, Utah s’imposait à nouveau, à domicile, sur un score quasi-identique (101-93) malgré les 40 points du numéro 23 des Bulls. Déjà élu cinq fois meilleur joueur (MVP) des play-offs, Michael Jordan fait rarement le voyage à vide pendant les phases finales. Au moment où il dispute la sixième finale de sa carrière, le leader des Bulls — qui apporte près d’un tiers des points de son équipe — n’a encore connu aucun échec à ce niveau de compétition. Jordan pour l’histoire La performance est d’autant plus remarquable que Jordan a tourné à une moyenne de 33,6 points par match sur l’ensemble de ses finales. Il est sur ce plan-là le deuxième joueur le plus rentable de l’histoire derrière Rick Barry. Un seul précédent ne lui est pas favorable. Alors que Chicago et Utah disputent leur deuxième finale consécutive, le seul remake inscrit dans les annales montrent que les finales Los Angeles/Detroit de 1988 et 1989 ont délivré deux vainqueurs différents. Jordan sera-t-il assez fort pour réécrire l’histoire à sa façon? (Reuters)
Les dinosaures sont épuisés. Avant la première manche de la finale de NBA perdue 88-85 (après prolongations) dès la nuit dernière à Salt Lake City, Michael Jordan, 35 ans, avait dû jouer plus de 40 minutes en moyenne pendant les sept matches de la finale de la Conférence Est contre Indiana. Idem pour Scottie Pippen, 33 ans. Même si le Croate Toni Kukoc sort de plus en plus souvent du...