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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

L'Emir de Qatar réclame une prise de position arabe pour relancer le processus de paix

L’émir de Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al Thani, a estimé qu’une«prise de position arabe» était nécessaire pour «véritablement relancer le processus de paix», étant toutefois prêt à se rallier, «s’il s’agit de gagner du temps», à l’initiative franco-égyptienne de «conférence pour sauver la paix». «Nous sommes pour toute initiative destinée à relancer le processus. Nous sommes avant tout pour une position arabe qui discuterait du processus de paix qui marque le pas», a déclaré cheikh Hamad à l’issue d’un entretien d’une heure à Paris au palais de l’Elysée avec le président français Jacques Chirac. S’agissant de la proposition franco-égyptienne, le souverain qatari a précisé: «S’il s’agit simplement de gagner du temps par une telle initiative, nous pouvons accepter, mais si l’on veut véritablement relancer le processus de paix, et telle est véritablement notre ambition, nous pensons qu’il faudra d’abord une position arabe». «Nous avions foi dans le processus de paix, il faut à tout prix aujourd’hui le relancer», a ajouté cheikh Hamad en rappelant que Qatar avait été «parmi les premiers pays» à soutenir le processus de paix. M. Chirac de son côté a souligné que la proposition franco-égyptienne était destinée à être «discutée par tout le monde». «Nous sommes tous désespérés de voir le processus de paix mourant, et donc nous pensons que tout doit être essayé pour le faire repartir sur la base des principes qui avaient été acceptés à Madrid, à Oslo, à Taba, et récemment la proposition américaine», a-t-il expliqué. «Notre proposition, a-t-il poursuivi, n’était pas une proposition toute faite. Nous avons lancé une proposition qui doit être discutée par tout le monde. Elle est maintenant discutée. Je souhaite qu’une initiative en sorte et qu’on réaffirme clairement les principes de la paix». Le chef d’Etat français a souligné que cheikh Hamad et lui-même étaient «de vieux amis» et qu’ils avaient «la même approche, les mêmes objectifs, en matière notamment de politique étrangère et en particulier pour ce qui concerne les problèmes du Moyen-Orient, du processus de paix, des relations entre Israël et ses voisins». «Nous sommes attachés à ces relations privilégiées entre nos deux pays», a commenté l’émir qui a cité «le domaine de l’armement, le domaine économique, et celui de la coordination des positions politiques». «Nous avons effectivement des positions communes sur un certain nombre de questions, même s’il peut y avoir, de temps à autres, des différences d’appréciation ou des nuances», a-t-il ajouté. Cheikh Hamad est à Paris pour une visite officielle de deux jours, la première qu’il effectue en France depuis son accession au pouvoir en juin 1995. Il a été reçu à déjeuner à Matignon par le premier ministre socialiste Lionel Jospin. Son entretien avec Jacques Chirac a été suivi d’un dîner. Mercredi, il a prononcé une allocution à l’Institut français de relations internationales (IFRI), avant d’assister à un déjeuner offert en son honneur au Quai d’Orsay par le ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine. (AFP)
L’émir de Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al Thani, a estimé qu’une«prise de position arabe» était nécessaire pour «véritablement relancer le processus de paix», étant toutefois prêt à se rallier, «s’il s’agit de gagner du temps», à l’initiative franco-égyptienne de «conférence pour sauver la paix». «Nous sommes pour toute initiative destinée à relancer le...