L’orchestre symphonique du Conservatoire supérieur de Paris, installé au Théâtre des Champs Elysées et dirigé par Jean-Claude Casadesus, a inscrit à son programme «Trois sonnets de Louise Labé», œuvre musicale de Rita Ghosn, jeune compositeur de chez nous. Prix de Rome et critique musical au «Figaro», Pierre-Petit relève que les poèmes de Louise Labé sont «mis en musique avec un raffinement sonore d’une extrême délicatesse par une jeune femme qui se sentait, on le devine, en prise directe avec cette grande poétesse du XVIe siècle». Il poursuit: «Un langage musical d’une totale originalité, qui ne suit aucune mode, qui n’obéit à aucun parti pris, et qui unit avec énormément d’élégance la délicatesse de la dentelle avec un lyrisme authentiquement féminin. Une très belle partition...». Un éloge mérité sans doute mais facilement compréhensible: c’est avec le même Pierre-Petit que Rita Ghosn travaille, depuis 1988, le contrepoint, l’orchestration et la composition. Toujours en 1988, l’Orchestre de Denver (Colorado-USA) avait exécuté, en première audition, plusieurs de ses œuvres: «Poème symphonique» pour mezzo et orchestre; «Suite pour Orchestre»; «Ballet d’Arlequin» pour orchestre; «Poème musical nuit» pour mezzo et orchestre. Par ailleurs, deux de ses pièces pour piano, «Sur un fil» et «Intermède», sont imposées en 1992 et en 1998 au concours supérieur de l’Ecole normale de musique de Paris où elle-même a reçu sa formation.