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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

A la conférence sur les marchés des capitaux arabes Hariri rassure les investisseurs libanais, arabes et étrangers

A l’occasion de la 4e édition du congrès «des marchés des capitaux arabes» inauguré à l’hôtel «Summerland» à Beyrouth, le premier ministre Rafic Hariri a développé samedi, lors de la séance de clôture, plusieurs thèmes susceptibles de rassurer les investisseurs potentiels libanais, arabes ou étrangers. Il a ainsi précisé que l’Etat «aspire à supprimer son déficit budgétaire dans le cadre d’un programme dont l’exécution ne devrait pas nécessiter plus de huit ans». Affirmant d’autre part que les autorités sont soucieuses de stimuler la production industrielle dans le pays, M. Hariri a indiqué que celles-ci projetaient d’octroyer certaines facilités aux investisseurs dans ce domaine. Exemple: «Les sociétés souhaitant construire des usines dans les zones industrielles seraient exemptées d’impôts durant une période de dix ans». Idem pour ce qui a trait au secteur du tourisme qui bénéficierait également d’exonérations fiscales au niveau de l’acquisition de biens-fonds destinés à la construction d’hôtels. Interrogé par les participants au congrès sur la solidité de la monnaie nationale, le premier ministre a rappelé que le Liban étant un pays essentiellement importateur, une livre libanaise forte et stable est indispensable au maintien du pouvoir d’achat des Libanais. Il en va de même pour le remboursement de la dette extérieure qui nécessite aussi une monnaie forte. Concernant la crise socio-économique dont pâtit une grande partie des Libanais, le chef du gouvernement a expliqué que cette situation était due en particulier à une répartition inégale de la fortune entre les Libanais. Selon lui, le marché de l’emploi n’est pas équilibré dans la mesure où de nombreux jeunes sortent des universités, détenteurs de diplômes supérieurs qui ne correspondent pas aux besoins actuels du marché. Il a en outre admis que l’agriculture constituait le point faible de l’économie libanaise. «C’est pour cette raison que nous n’avons pas conclu un accord de libre-échange avec la Syrie dans ce domaine», a-t-il précisé. Interrogé justement au sujet de la création d’une zone de libre-échange arabe, M. Hariri a répondu que le Liban a déjà pris une décision dans ce sens applicable dans les dix ans à venir. Quant à l’adhésion du pays à l’accord de partenariat européen ou encore à l’Organisation mondiale du commerce, le premier ministre a déclaré que le Liban avait encore besoin de quelques années pour ce faire, le temps d’achever les travaux au niveau de l’infrastructure et de permettre au secteur industriel de décoller. Sur un autre plan, le chef du gouvernement a indiqué que le problème fondamental du pays réside dans l’augmentation du service de la dette interne. «Nous avons donc commencé cette année à transformer une partie de cette dette en dette extérieure pour réduire les intérêts». En réponse à une question concernant l’influence de la présence syrienne sur les investissements et sur la liberté de décision libanaise, M. Hariri a déclaré: «Les Syriens sont présents ici depuis plusieurs années. Les forces syriennes ont joué un rôle déterminant dans la fin de la guerre et le rétablissement de la sécurité dans le pays. Or la stabilité est un facteur essentiel pour les investisseurs», a-t-il dit avant de poursuivre: «Les Syriens n’interviennent en aucune façon dans les affaires intérieures du Liban. Leur système économique est différent du nôtre, et d’après mes souvenirs, jamais les Syriens n’ont tenté une opération de fusion à ce niveau». Et le premier ministre de réaffirmer la détermination du Liban à rejeter toute condition posée par l’Etat hébreu en vue d’un retrait de ses troupes du pays.
A l’occasion de la 4e édition du congrès «des marchés des capitaux arabes» inauguré à l’hôtel «Summerland» à Beyrouth, le premier ministre Rafic Hariri a développé samedi, lors de la séance de clôture, plusieurs thèmes susceptibles de rassurer les investisseurs potentiels libanais, arabes ou étrangers. Il a ainsi précisé que l’Etat «aspire à supprimer son déficit...