Au nom des participants au 4e symposium international «Paix, bioéthique et droits de l’homme», dont les travaux se sont tenus entre le 7 et le 11 décembre 1998 au palais de l’Unesco à Beyrouth, M. Samir el-Daher, président de l’Union internationale pour la paix et les droits de l’homme-Liban (Unipadh), a publié les résolutions retenues que nous reproduisons en intégralité : 1) Introduire une éducation à la bioéthique, notamment dans les facultés de médecine, pharmacie, droit, sciences humaines, écoles de journalisme, d’infirmier-infirmières, assistants sociaux; 2) Créer un office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques; 3) Coopérer avec un ou plusieurs organes de presse au Liban en vue de publier un supplément hebdomadaire sur les événements scientifiques, les progrès technologiques ainsi que leurs implications éthiques, sociales et technologiques. 4) Initier une coordination et un appui entre les institutions dans le domaine de la bioéthique au niveau national. 5) Créer un réseau international méditerranéen d’information et de formation en bioéthique qui pourrait siéger au Liban. 6) Développer une stratégie de prévention face aux violences exercées sur les enfants et les femmes en collaboration avec les associations libanaises actives de volontariat, dans le but de détecter les situations à risque et les catégories les plus vulnérables, afin de les faire bénéficier d’interventions fondées sur la solidarité. 7) Mettre en place un comité consultatif national d’éthique libanais, confirmé par le gouvernement, s’inspirant d’une composition élargie du comité consultatif libanais de bioéthique mis en place, selon les recommandations émises à l’issue du 11e symposium tenu à Beyrouth du 16 au 18 novembre 1995 à l’initiative de l’Anu-Liban et de l’Unipadh, sous le haut patronage du président de la République libanaise. 8) Organiser en 1999 un nouveau symposium international, afin d’évaluer la mise en œuvre des présentes recommandations et de répondre à l’intérêt manifesté par les participants à Beyrouth et au succès rencontré à l’hôpital Notre-Dame de la Paix à Kobeyate, incitant à étendre l’initiative à d’autres institutions et d’autres régions du Liban.