Actualités - CHRONOLOGIE
Etats-Unis - Bob Livington reconnaît, à son tour, avoir trompé sa femme Entre bombes et scandales, Washington sombre dans le rocambolesque (photo)
le 19 décembre 1998 à 00h00
Dans le télescopage télévisé des bombes sur Bagdad et de l’imminence du vote de destitution contre le président Clinton, l’annonce surprise des infidélités conjugales du leader républicain Bob Livingston a fait sombrer Washington dans le rocambolesque. Le leader républicain de la Chambre des représentants, Bob Livingston, troisième personnage de l’État, qui, dans la matinée de jeudi, tel la statue du commandeur, réclamait, guerre ou pas guerre, un vote rapide sur la destitution de Bill Clinton, reconnaissait, dans la soirée, avoir eu plusieurs relations extraconjugales. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe et a interrompu le cours normal des trois principaux journaux télévisés, ABC, NBC et CBS, ainsi que le programme de CNN, tous occupés sur le front irakien et obligés de battre à la hâte le rappel de leurs correspondants au Congrès. Élu par son groupe parlementaire pour succéder à Newt Gingrich au poste de «speaker» (président), M. Livingston, représentant de Louisiane, a reconnu dans un communiqué «avoir eu en certaines occasions» des relations extraconjugales «durant ses 33 années de mariage avec son épouse Bonnie». Cela, a-t-il ajouté, «m’a presque coûté mon mariage et ma famille». Il a indiqué avoir informé son groupe parlementaire de ces faits parce que la presse s’apprêtait à le faire, à la veille du débat sur la destitution du président Bill Clinton, accusé d’avoir menti à la justice sur une liaison extraconjugale avec Monica Lewinsky, à l’époque stagiaire de la Maison-Blanche. Mais, M. Livingston, 55 ans, a ajouté qu’il ne se laisserait pas intimider et n’a pas évoqué une possible démission. Il a tenu à préciser dans son communiqué que ces «liaisons n’avaient jamais été commises avec des employées». Il a indiqué que son épouse, Bonnie, lui avait pardonné. Le représentant de Louisiane a été choisi le mois dernier par les 223 élus républicains à la Chambre pour succéder à Newt Gingrich, démissionnaire après l’échec de son parti aux élections de novembre. Au tout début de la procédure de destitution au Congrès, le président de la commission judiciaire de la Chambre basse, Henry Hyde avait dû reconnaître également une liaison extramaritale trente ans plus tôt, mais ses collègues l’avaient assuré de leur soutien. Alors que les analystes se perdaient en conjectures sur les possibles effets de ce nouveau rebondissement sur le vote concernant la destitution de Bill Clinton à la Chambre des représentants, une nouvelle salve de bombes sur Bagdad, nimbée de lumière verte, a ramené l’actualité américaine à la guerre avec l’Irak.
Dans le télescopage télévisé des bombes sur Bagdad et de l’imminence du vote de destitution contre le président Clinton, l’annonce surprise des infidélités conjugales du leader républicain Bob Livingston a fait sombrer Washington dans le rocambolesque. Le leader républicain de la Chambre des représentants, Bob Livingston, troisième personnage de l’État, qui, dans la matinée de...
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