L’assemblée générale de la Chambre internationale de navigation a poursuivi, hier, sous la présidence de M. Élie Zakhour, ses réunions ouvertes consacrées à l’examen des retombées de la dernière majoration de la tarification portuaire, entrée en vigueur à partir du 1er décembre. À ce propos, M. Zakhour a mis les personnes présentes au courant des résultats des contacts qui ont été effectués avec les responsables concernés pour les amener à revenir sur cette majoration, soulignant que le ministre du Transport, M. Omar Meskaoui, n’a pas réussi à convaincre le comité de gestion et d’exploitation du port de Beyrouth et son directeur général, M. Mouhib Itani, de suspendre l’application de cette tarification en attendant une plus ample étude. Après discussion, il est apparu aux personnes présentes que les principales retombées négatives qui sont apparues sont les suivantes : 1. La suppression des visites de certains navires transportant des touristes, en raison de la taxe de 15 dollars qui a été imposée sur chaque touriste. 2. La majoration du coût des services portuaires qui se reflétera incontestablement sur le consommateur libanais. 3. Les conséquences négatives des hausses exorbitantes sur le trafic maritime en général, qui dessert le port de Beyrouth. C’est ainsi que la taxe frappant les containers a été majorée dans une proportion variant entre 50 et 200 %; celle sur les navires de marchandises entre 5 et 173 %; celle sur l’entreposage des containers vides entre 5 et 1 400 %, pour le container de la catégorie de 20 pieds, entre 5 et 944 %, de même pour celui de la catégorie de 40 pieds. De même, a été jugée injustifiée et illégale, la mention vague de «contreparties de services administratifs», perçues des commerçants et agents maritimes sur les différentes formalités.