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Actualités - CHRONOLOGIE

Pétrole - Rien de décidé hier à Vienne Pas de remède antichute avant mars prochain

Le ministre émirati du Pétrole, Obeid Ben Saïf Nassiri, a affirmé vendredi que l’Opep allait adopter lors de sa prochain réunion en mars des mesures visant à freiner la chute des cours du brut. «L’Opep a décidé de se donner une meilleure chance pour se consulter et évaluer le marché pétrolier avant de se réunir vers la fin mars pour adopter les mesures visant à remédier à la dégradation de la situation», a déclaré M. Nassiri, cité par l’agence officielle émiratie Wam. Au terme d’une réunion ministérielle jeudi à Vienne, l’Opep a été incapable de décider de réduire davantage sa production de pétrole, comme l’attendaient les marchés. Les ministres ont repoussé toute décision à leur prochaine réunion le 23 mars 1999. En Arabie séoudite, le journal al-Jazirah, qui reflète généralement les vues du gouvernement, a rendu vendredi «responsables les pays producteurs de la chute des cours, en raison du non-respect des quotas qui leur sont attribués». «La solution réside tout simplement dans le respect total des quotas de production et de l’accord conclu récemment (sur les réductions) entre les pays Opep et non-Opep», a souligné le quotidien. «Sans respect (des quotas), les cours vont continuer à chuter et les pays producteurs» en souffriront, a estimé le quotidien. Jeudi, le cours du Brent avait atteint son niveau le plus bas jamais enregistré depuis sa cotation sur l’International Petroleum Exchange, le 23 juin 1988, en ouvrant à 10,85 dollars. Vendredi, à 10h25 GMT à Londres le baril de Brent pour livraison en janvier s’appréciait à 11,05 dollars. sPour sa part, le ministre koweitien du Pétrole, cheikh Séoud Nasser al-Sabah, a mis en garde contre l’incapacité de l’Opep de réduire davantage sa production. «Les résultats auxquels ont abouti les ministres de l’Opep ne mèneront pas à la stabilité et à l’amélioration des cours, déjà à un très bas niveau», a déclaré cheikh Sabah à l’issue de la réunion de Vienne. Le cheikh a déclaré à l’agence officielle koweïtienne Kuna qu’il était «difficile de prévoir l’augmentation de la demande saisonnière sur le brut en raison notamment des crises économiques en Asie, en Russie et en Amérique latine et des réserves importantes de brut». «Les ministres du Pétrole se sont mis d’accord (à Vienne) pour maintenir leur politique actuelle (…) avant (…) d’adopter les mesures adéquates pour freiner la chute des cours lors de leur réunion en mars prochain», a ajouté cheikh Sabah. L’Opep applique les engagements de réduction de production décidés en mars et juin derniers, soit un total de 2,6 millions de barils par jour (mbj), jusqu’à leur terme officiel fin juin 1999. Le Brent sous les 11 dollars Au lendemain de l’échec de la réunion semestrielle de l’Opep, les cours du baril de pétrole Brent (qualité de référence de la mer du Nord) ont ouvert vendredi sous le seuil des onze dollars le baril, avant de se reprendre légèrement, dans un marché apathique. À 10h25 GMT sur l’International Petroleum Exchange (IPE) de Londres, le baril de Brent pour livraison en janvier s’appréciait à 11,05 dollars après avoir ouvert à 10,95 dollars et contre 10,96 dollars en clôture la veille. Jeudi, le cours du Brent avait atteint son niveau le plus bas jamais enregistré depuis sa cotation sur l’IPE, le 23 juin 1988, en ouvrant à 10,85 dollars.
Le ministre émirati du Pétrole, Obeid Ben Saïf Nassiri, a affirmé vendredi que l’Opep allait adopter lors de sa prochain réunion en mars des mesures visant à freiner la chute des cours du brut. «L’Opep a décidé de se donner une meilleure chance pour se consulter et évaluer le marché pétrolier avant de se réunir vers la fin mars pour adopter les mesures visant à remédier à la...