Actualités - CHRONOLOGIE
People - La conversion d'une pin-up Geri, hier spice, aujourd'hui évangéliste (photo)
le 20 novembre 1998 à 00h00
Depuis son départ soudain du groupe pop britannique Spice Girls en mai dernier, l’ex-«rousse piquante» Geri Halliwell a opéré une spectaculaire transfiguration en troquant ses atours tapageurs pour une image respectable «d’évangéliste du pouvoir des femmes». Celle qui se voulait la porte-parole la plus tonitruante du groupe a abandonné son maquillage outrancier, ses cheveux rouges, ses bottes à semelles hyper-compensées et ses micro-robes avec décolletés plongeants et sous-vêtements apparents, pour un maquillage discret, des tailleurs sobres et de sages chignons blonds. Lors d’une vente dans la célèbre maison d’enchère, londonienne de Sotheby’s, en septembre dernier, la jeune femme de 26 ans a fait adjuger un passé qu’elle estime révolu au profit d’une association de charité pour les enfants cancéreux La métamorphose semble avoir porté ses fruits, puisque la nouvelle Geri a récemment été nommée ambassadrice spéciale du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) et a été approchée par le gouvernement britannique pour servir de «modèle» aux adolescentes. Elle est également apparue régulièrement au bras du prince Charles lors des célébrations du 50e anniversaire de l’héritier du trône, dont elle avait pincé les fesses dans son passé de Spice. La semaine dernière, vêtue d’une robe de bal noire de style années 50, elle a notamment chanté en public au prince de Galles un «happy birthday» imitant celui que Marilyn Monroe avait offert à John Kennedy. Mais ses nouvelles prétentions font grincer des dents, notamment au siège de l’Onu où de hauts responsables ont estimé que la starlette reconvertie «ne serait pas à la hauteur» pour promouvoir la prévention du sida et le planning familial dans les pays en voie de développement. La presse britannique a également accueilli avec indignation l’idée qu’elle puisse servir de «modèle» à de jeunes britanniques. «Le monde est-t-il devenu fou», s’insurgeait récemment le quotidien populaire The Sun. Un produit Ce dernier dénonce le passé coloré de Géraldine Estelle Halliwell, fille d’un vendeur de voitures de Liverpool et d’une Espagnole, qui a cherché la gloire dès 17 ans en posant nue pour des magazines de charme avant de devenir présentatrice d’un jeu télévisé turc. La presse affirme que la nouvelle Geri n’est qu’un produit fabriqué de toutes pièces comme l’a été le club des cinq «filles épicées» lancé à l’été 1996 à la faveur d’une offensive publicitaire sans précédent. «Le nouveau look de Geri portant des bouquins de philosophie sous le bras n’est qu’une astuce de marketing», écrit le Sun. Mais la jeune femme n’en finit plus de proclamer son dévouement à la cause des femmes du tiers-monde à qui elle veut donner du pouvoir. «J’ai réalisé que je ne pouvais me contenter de satisfaire mon ego et mes ambitions, et cette année, je vais faire de bonnes actions», a-t-elle promis. Elle assure être désormais maîtresse de son destin. «Rien n’est forcé dans ma nouvelle image», a-t-elle martelé dans la presse. Elle a cependant bénéficié des conseils du chanteur George Michael, qui mène une brillante carrière solo après avoir quitté le groupe Wham et chez qui elle a séjourné pendant trois mois à St Tropez et à Beverly Hills. Et selon Peter Walker, de l’Institut des relations publiques de Londres, l’ex-égérie du phénomène Spice Girls «a pris une décision professionnelle courageuse, négociée sans aucune erreur grâce à d’excellents conseillers en image». «Pour devenir une chanteuse adulte, elle a dû quitter l’image vulgaire et agressive des Spice Girls pour se transformer en artiste sensée et sensible», dit-il, relevant avec amusement que Geri a été jusqu’à modifier son accent «populaire» pour des intonations plus chic. «Le premier pas logique était de devenir le porte-drapeau de grandes causes», souligne M. Walker, qui prévient cependant que «si Geri laisse une nouvelle fois tomber le masque, ce sera la fin pour elle», faisant allusion à la carrière solo que la jeune femme doit entamer après la signature d’un contrat de plusieurs millions de livres avec la compagnie EMI records et à ses ambitions dans le domaine de la télévision et du cinéma. Geri a les moyens de se consacrer à des causes charitables. Comme les quatre autres «filles épicées», elle serait à la tête d’une fortune estimée à une vingtaine de millions de dollars.
Depuis son départ soudain du groupe pop britannique Spice Girls en mai dernier, l’ex-«rousse piquante» Geri Halliwell a opéré une spectaculaire transfiguration en troquant ses atours tapageurs pour une image respectable «d’évangéliste du pouvoir des femmes». Celle qui se voulait la porte-parole la plus tonitruante du groupe a abandonné son maquillage outrancier, ses cheveux rouges, ses bottes à semelles hyper-compensées et ses micro-robes avec décolletés plongeants et sous-vêtements apparents, pour un maquillage discret, des tailleurs sobres et de sages chignons blonds. Lors d’une vente dans la célèbre maison d’enchère, londonienne de Sotheby’s, en septembre dernier, la jeune femme de 26 ans a fait adjuger un passé qu’elle estime révolu au profit d’une association de charité pour les enfants cancéreux...
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