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Actualités - CHRONOLOGIE

Affaire Lewinsky - Les démocrates montent au créneau Pugilat politique dès le début de l'audience de Starr

L’audience du procureur indépendant Kenneth Starr au Congrès jeudi, premier témoin dans l’enquête de destitution ouverte contre le président Clinton, a, dès son ouverture, tourné au pugilat politique entre la minorité démocrate et la majorité républicaine D’entrée de jeu, les démocrates ont réclamé en vain que l’avocat du président Clinton, David Kendall, puisse bénéficier lui aussi de deux heures pour répondre au procureur indépendant Kenneth Starr, autorisé à s’expliquer pendant deux heures sur son enquête concernant la liaison du président avec Monica Lewinsky. «Le président Clinton a droit à un juste et équitable procès», a affirmé le représentant du Massachusetts William Delahunt. «Ce n’est pas un procès», lui a répondu le président de la commission Henry Hyde dans une ambiance électrique, en dénonçant la volonté des démocrates de perturber la séance. Le représentant démocrate John Conyers a ensuite pris la parole, accusant Kenneth Starr d’être un «policier fédéral du sexe ayant dépensé des millions de dollars pour confondre un époux infidèle» et ayant «dépassé les bornes de l’obsession». En outre, la minorité démocrate a, par deux fois, tenté d’empêcher le procureur de témoigner sur des affaires autres que le scandale Lewinsky. Sheila Jackson-Lee, démocrate du Texas, par deux fois, a estimé que M. Starr outrepassait son autorité en cherchant à dresser des parallèles entre l’affaire Lewinsky et l’affaire Whitewater, un scandale immobilier qui remonte à l’époque où le président Bill Clinton était gouverneur de l’Arkansas. Ni le président Clinton, en tournée au Japon, ni son épouse Hillary ne se trouvaient à Washington pour le début de cette audience historique, la première depuis le scandale du Watergate. La plupart des chaînes de télévision ont retransmis ses débuts en direct. M. Starr, costume bleu et cravate rouge, l’air impassible, a ensuite prêté serment et commencé à lire une déclaration de 58 pages, accusant M. Clinton d’avoir abusé de son pouvoir de dix manières, d’avoir menti à la justice et d’avoir «délibérément» trompé le peuple américain sur sa liaison avec Monica Lewinsky. (LIRE PAR AILLEURS) Selon M. Starr, chargé depuis plus de quatre ans d’enquêter sur diverses affaires douteuses associées à M. Clinton, il s’agit là d’un comportement récurrent chez le président Clinton, dépassant largement le cadre de l’affaire Lewinsky. M. Starr sera, au terme de son réquisitoire, interrogé pendant cinq minutes par chacun des 16 membres démocrates et 21 républicains de la commission judiciaire, avant l’avocat du président qui disposera de trente minutes.
L’audience du procureur indépendant Kenneth Starr au Congrès jeudi, premier témoin dans l’enquête de destitution ouverte contre le président Clinton, a, dès son ouverture, tourné au pugilat politique entre la minorité démocrate et la majorité républicaine D’entrée de jeu, les démocrates ont réclamé en vain que l’avocat du président Clinton, David Kendall, puisse bénéficier lui aussi de deux heures pour répondre au procureur indépendant Kenneth Starr, autorisé à s’expliquer pendant deux heures sur son enquête concernant la liaison du président avec Monica Lewinsky. «Le président Clinton a droit à un juste et équitable procès», a affirmé le représentant du Massachusetts William Delahunt. «Ce n’est pas un procès», lui a répondu le président de la commission Henry Hyde dans une ambiance...