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Actualités - CHRONOLOGIE

Tennis - Masters (WTA) Davenport revient de loin, Seles se qualifie (photos)

La numéro un mondiale Lindsay Davenport a réussi à se qualifier pour le deuxième tour du Masters en battant la Française Sandrine Testud à New York. Mais l’Américaine revient de loin et a frôlé la défaite avant de s’imposer 4-6, 7-6 (7/4), 6-0 en 1 heure 45 minutes de jeu. Davenport affrontera en quart de finale vendredi une autre Française, Nathalie Tauziat (N.8). Les deux joueuses se sont déjà affrontées à 13 reprises avec un net avantage à Davenport (dix victoires à trois), mais deux des trois succès de Tauziat ont été acquis cette année, en quart de finale à Wimbledon et à la coupe du Grand Chelem. Contre Testud, qui l’avait battue il y a trois semaines en finale à Filderstadt, Davenport s’attendait à un match difficile. Et il s’en est fallu d’un rien que l’Américaine ne s’incline une nouvelle fois devant une adversaire qui s’était présentée la jambe droite bandée, souvenir d’une contracture au genou la semaine dernière à Philadelphie. D’un rien, comme cette balle tombée de la poche de Davenport pendant la deuxième manche et qui lui a sans doute évité de concéder un break peut-être fatal. «La balle était derrière elle et elle avait perdu le point», a fait remarquer Testud, victime de la même mésaventure survenue à Martina Hingis en finale de Flushing Meadows. L’arbitre a fait rejouer le point et Davenport, au lieu de se retrouver avec un break de retard, s’en est allé s’imposer 7-4 au jeu décisif, pour infliger ensuite un sévère 6-0 à une Testud qui commençait à éprouver des difficultés à se déplacer. «Cela a tenu à un ou deux points. Trois fois rien», a souligné la Française, qui ne pouvait cacher sa déception d’être passée à côté de la «perf» du Masters. «Quel soulagement», devait reconnaître l’Américaine. «J’étais vraiment mal pendant les deux premiers sets». Seles, qui n’était que l’ombre d’elle-même, est parvenue à s’imposer 6-4, 6-3 pour des retrouvailles avec Steffi Graf qui avait, elle, affiché une santé éclatante contre la Tchèque Jana Novotna. Quant à Kournikova, qui a dû établir une espèce de record avec 67 doubles fautes au cours de ses quatre derniers matchs, elle a là un gros problème qu’il lui faudra tenter de régler pendant l’intersaison. «Mon service n’est manifestement pas là, a-t-elle concédé. Il va falloir y travailler». Seles pas convaincante Si Davenport et Seles, pour des raisons différentes, ont éprouvé les pires difficultés pour passer le cap, il n’en a pas été de même de la finaliste 1997, Mary Pierce, qui s’est montrée, face à la petite Sud-Africaine Amanda Cœtzer, la gagnante la plus expéditive depuis le début du Masters. La Suissesse Martina Hingis (N.2) a été, avant de se faire éliminer en double où elle était tête de série numéro un avec Jana Novotna, une spectatrice intéressée de la victoire éclair de la Française qui sera son adversaire vendredi en quart de finale et sur laquelle elle a une revanche à prendre depuis sa défaite au même stade de l’épreuve l’année dernière. L’Américaine Monica Seles, tête de série numéro cinq, profitant de la faiblesse insigne d’Anna Kournikova au service, s’est qualifiée pour le deuxième tour du Masters féminin de tennis en battant la Russe 6-4, 6-3 à New York. Seles, qui parvient à passer un tour pour la première fois depuis qu’elle a retrouvé le championnat de clôture de saison de la WTA en 1996, affrontera en quart de finale une autre ancienne numéro un mondiale l’Allemande Steffi Graf. Les deux joueuses se sont déjà affrontées 12 fois, avec Graf menant par 8 victoires à 4. Malgré son succès, Seles, trois fois victorieuse du Masters de 1990 à 1992, n’a guère convaincu contre son adversaire de 16 ans et n’a dû de franchir le cap du premier tour qu’à la quantité invraisemblable de doubles fautes, 17 au total, dont une sur la balle de set de la première manche, de son adversaire. Kournikova, qui a manifestement au service un problème dont elle refuse de parler, est devenue depuis quelques semaines une coutumière du fait. La jeune russe en est maintenant au total impressionnant de 67 doubles fautes au cours de ses quatre derniers matches, tous perdus successivement contre Martina Hingis à Filderstadt, la Belge Dominique Van Roost à Zurich, l’Italienne Silvia Farina à Moscou et Seles enfin, qu’elle avait battue lors de leur unique rencontre jusque là, à Key Biscayne en avril dernier. L’Américaine, qui avait commencé en ne perdant qu’un seul point en 3 jeux, a pourtant eu du mal à remporter la première manche prenant trois fois le service de Kournikova, qui a totalisé jusqu’à 5 doubles fautes dans le même jeu, mais cédant deux fois le sien. Seles remportait néanmoins la manche 6-4 en 30 minutes sur la neuvième double faute de Kournikova. La physionomie de la seconde manche a été la même. Kournikova qui avait réussi à faire le break pour mener 2-1, cédait sa mise en jeu sur deux doubles fautes, perdait à nouveau son service pour être menée 4-2, revenait à 4-3, mais faisait cadeau du jeu suivant avec quatre doubles fautes dont trois consécutives. La Russe avait deux occasions de revenir à 5-4 sur le service de Seles, mais celle ci parvenait à se sortir d’affaire, au bout de 65 minutes de jeu. Si l’on excepte les doubles fautes, les deux joueuses avaient réalisé le même nombre de points, 56 chacune au total.
La numéro un mondiale Lindsay Davenport a réussi à se qualifier pour le deuxième tour du Masters en battant la Française Sandrine Testud à New York. Mais l’Américaine revient de loin et a frôlé la défaite avant de s’imposer 4-6, 7-6 (7/4), 6-0 en 1 heure 45 minutes de jeu. Davenport affrontera en quart de finale vendredi une autre Française, Nathalie Tauziat (N.8). Les deux joueuses se sont déjà affrontées à 13 reprises avec un net avantage à Davenport (dix victoires à trois), mais deux des trois succès de Tauziat ont été acquis cette année, en quart de finale à Wimbledon et à la coupe du Grand Chelem. Contre Testud, qui l’avait battue il y a trois semaines en finale à Filderstadt, Davenport s’attendait à un match difficile. Et il s’en est fallu d’un rien que l’Américaine ne s’incline une...