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Actualités - REPORTAGE

Bande dessinée - Après l'Orient et Pagnol, retour au polar avec L'outremangeur Jacques Ferrandez, un auteur-dessinateur à l'inspiration multiple ...

Célèbre surtout pour ses «Carnets d’Orient», le «bédéiste» Jacques Ferrandez n’est pas venu à Beyrouth les mains vides. Au Salon du Livre, il a présenté et signé son tout dernier album, «L’outremangeur». Une sorte de petit roman policier, sur un scénario de Tonino Benacquista. Né en 1955 à Alger, Jacques Ferrandez grandit à Nice. Dessinateur mais aussi auteur de B.D., il est dans le métier depuis 21 ans. «J’étais à peine sorti de l’œuf que, par un coup de chance, j’ai été et publié par Casterman, en avril 1978, dans le numéro 4 de la revue “À suivre”», se souvient-il. Ensuite, petit à petit, il se fait une place au soleil . Aujourd’hui encore, Ferrandez travaille avec Casterman «surtout pour les albums où je suis le seul maître à bord», précise-t-il. D’abord, il y a eu la Provence avec «Arrière-pays», puis «Nouvelles du pays», deux albums d’histoires courtes et contemporaines. Puis l’Algérie avec les «Carnets d’Orient», cette grande saga familiale en 5 tomes, très personnelle, qui l’a rendu célèbre. «La première histoire des “Carnets” était très inspirée de l’expérience de Delacroix au Maroc», indique Ferrandez qui ne voyage jamais sans crayon et calepin. «J’aime ces dessins sur le vif», dit-il. «C’est dans cette rapidité, cette spontanéité que se trouve probablement la part la plus importante de l’écriture graphique». Un autre de ses titres de gloire est d’avoir adapté à la bande dessinée «Jean de Florette» et «Manon des sources» de Marcel Pagnol. Deux albums savoureux. La guerre «J’aime faire des choses différentes», affirme-t-il. «Avec “L’outremangeur” par exemple, c’est le retour au polar. C’est peut-être pour cela que mes B.D. sont lues par un public très varié. Des adolescents comme des collectionneurs. J’ai toujours été méfiant par rapport à l’idée de série», poursuit-il. «Faire vivre un personnage de longues années ne m’intéresse pas. Ce qui me plaît, c’est la possibilité de changer d’univers, d’époque, dans chaque nouvel album. Un peu comme un romancier ou un cinéaste»... Comment se porte la BD ? «Dans ce métier, j’ai toujours entendu dire que c’est plus dur qu’avant. Moi-même, à mes débuts, les éditeurs disaient qu’avant, c’était mieux», répond-il. «En réalité, la situation n’est pas la même pour tous. Certains créneaux marchent, d’autres moins, cela dépend aussi des périodes. En revanche, il y a beaucoup de jeunes auteurs qui se tournent vers de nouvelles formes d’expression, même du point de vue graphique. Et tant que ça bouge, c’est positif».
Célèbre surtout pour ses «Carnets d’Orient», le «bédéiste» Jacques Ferrandez n’est pas venu à Beyrouth les mains vides. Au Salon du Livre, il a présenté et signé son tout dernier album, «L’outremangeur». Une sorte de petit roman policier, sur un scénario de Tonino Benacquista. Né en 1955 à Alger, Jacques Ferrandez grandit à Nice. Dessinateur mais aussi auteur de B.D., il est dans le métier depuis 21 ans. «J’étais à peine sorti de l’œuf que, par un coup de chance, j’ai été et publié par Casterman, en avril 1978, dans le numéro 4 de la revue “À suivre”», se souvient-il. Ensuite, petit à petit, il se fait une place au soleil . Aujourd’hui encore, Ferrandez travaille avec Casterman «surtout pour les albums où je suis le seul maître à bord», précise-t-il. D’abord, il y a eu la Provence...