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Actualités - OPINION

Tribune Courrier Chasse interdite et ... carnage sur le terrain !

La loi qui interdit la chasse est toujours en vigueur. Mais depuis la déclaration télévisée du ministre de l’Intérieur remontant à début octobre, et dans laquelle il exprimait «l’incapacité» du ministère à «contrôler les chasseurs», la situation est devenue inacceptable. Les propos irresponsables de M. Murr étaient une invite à transgresser cette loi et à profiter de l’état de non-droit qualifié comme tel par «le» gardien de la loi lui-même! Nombre de plaintes et d’appels nous parviennent depuis deux mois car les chasseurs se sont littéralement déchaînés autant sur les sommets que dans les zones résidentielles : un véritable carnage est en train de s’effectuer, des accidents ont lieu, tel ce bédouin blessé à Laklouk qui n’a pas osé porter plainte... et les citoyens, agressés dans leurs propres domaines, ne savent plus quoi faire. Aucun éclaircissement n’est venu contredire la déclaration de M. Murr : ni le ministère de l’Agriculture ni celui de l’Environnement n’ont cru bon de faire le point et de clamer que la loi tenait encore. Pourquoi? Si la préservation des espèces, des cultures et du cycle naturel des forêts semble secondaire à leurs yeux, qu’en est-il du respect de l’État et du bien-fondé de ses lois? Si le manque d’effectifs dans la gendarmerie empêche de sévir centre les contrevenants un effort d’information et d’éducation aurait pu et dû être fait. Il a été payant pour d’autres problèmes comme les déchets ménagers. Et s’il avait été fait pour la chasse, la majeure partie de la population, surtout les jeunes, aurait déjà compris en quoi les oiseaux sont utiles et nécessaires au même titre que les arbres, etc. En attendant que la Commission sur la chasse travaille sérieusement et définisse une politique concrète pour faire face au problème, nous invitons le ministre de l’Intérieur à faire une contre-déclaration mettant un terme à ce malentendu désastreux.
La loi qui interdit la chasse est toujours en vigueur. Mais depuis la déclaration télévisée du ministre de l’Intérieur remontant à début octobre, et dans laquelle il exprimait «l’incapacité» du ministère à «contrôler les chasseurs», la situation est devenue inacceptable. Les propos irresponsables de M. Murr étaient une invite à transgresser cette loi et à profiter de l’état de non-droit qualifié comme tel par «le» gardien de la loi lui-même! Nombre de plaintes et d’appels nous parviennent depuis deux mois car les chasseurs se sont littéralement déchaînés autant sur les sommets que dans les zones résidentielles : un véritable carnage est en train de s’effectuer, des accidents ont lieu, tel ce bédouin blessé à Laklouk qui n’a pas osé porter plainte... et les citoyens, agressés dans leurs...