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Actualités - CHRONOLOGIE

Rugby Les tricolores veulent oublier le passé (photo)

En recevant l’Australie samedi au Stade de France, c’est à son passé récent que s’attaque le XV de France avec l’ambition de l’oublier au plus vite et d’entamer sur un air victorieux sa préparation à la Coupe du monde. L’humiliation (52-10) subie en novembre dernier face aux Springboks continue de hanter les esprits et les Français rêvent de passer leurs nerfs sur des Wallabies qui se présentent à point nommé. «Nous reprenons contact avec l’une des trois grandes équipes de l’hémisphère Sud et pour nous c’est le moyen de se rassurer après la cruelle défaite concédée face aux champions du monde il y a un an», a expliqué le manager général du XV de France, Jo Maso. «Cela va aussi être l’occasion de s’évaluer et de savoir où nous en sommes», a poursuivi Maso. «Cette équipe a été largement renouvelée par rapport à l’an passé car au moins neuf joueurs ont été changés». Depuis leurs adieux manqués au Parc des Princes, les joueurs au Coq sont invaincus. Ils ont dominé outrageusement le Tournoi des Cinq nations conclu par un deuxième Grand Chelem consécutif. Puis ils sont rentrés victorieux d’une tournée en Argentine et aux Fidji. Pourtant, ces bons résultats ne peuvent tenir lieu de carte de visite face aux champions du monde de 1991, qui après, une période difficile, se sont illustrés en battant les All Blacks lors des Three Series. «Pour relever un tel défi, il faudra être mentalement à 120 %. Il faudra s’inspirer de ce qu’ont fait les Gallois face aux Boks la semaine passée», a expliqué Maso. «On avait le souvenir d’un Pays-de-Galles totalement dépassé dans le Tournoi et qui avec la volonté d’aller plus vite et plus haut a tenu la dragée haute aux champions du monde». Humilité et volonté La cure de jouvence imposée depuis un an par Jean-Claude Skrela et Pierre Villepreux a porté quelques fruits mais elle a surtout fait naître un nouvel état d’esprit, incarné par le capitaine Raphaêl Ibanez. Les vertus d’abnégation, de sacrifice et de solidarité y sont martelées à chaque entraînement. Et sur le terrain, le XV de France a acquis une rigueur qu’il ne possédait pas par le passé et s’est débarrassé de son vieux démon: le besoin de jouer sans cesse avec le feu, de se faire peur pour mieux se motiver. «Notre défense est solide et cela sera important face aux Australiens car il va nous falloir relever un terrible défi physique», a poursuivi Maso. En revanche, le jeu au pied et les phases offensives ont paru encore trop stéréotypés face aux Argentins défaits 34-14 samedi à Nantes. Skrela a reproché à ses protégés de trop nombreuses fautes de main et un comportement trop individualiste dans les possessions de balles. Pour affronter les Wallabies, les stratèges tricolores ont décidé de s’appuyer sur deux joueurs expérimentés, le Palois Philippe Bernat-Salles et le Briviste Christophe Lamaison appelés à la place d’Émile Ntamack et Franck Comba. Ntamack qui souffre d’un coup au genou va devoir observer un repos de 15 jours. «Nous avons titularisé Lamaison car il peut nous apporter beaucoup dans le jeu au pied qui avait été un peu défaillant contre les Argentins», a expliqué Maso. «Il y a aussi le fait que la Coupe du monde va se jouer à 30 joueurs et que nous voulons rapidement avoir des garanties sur les qualités de tous ceux qui seront appelés à la disputer, voilà pourquoi nous faisons tourner l’effectif». Pierre Villepreux a rappelé justement que face à l’hémisphère Sud, le XV de France n’était plus le premier mais bien le deuxième. «Nous avons besoin de savoir où nous en sommes à un an de la Coupe du monde», a-t-il dit. «Il faudra beaucoup de volonté et d’humilité pour leur passer devant».
En recevant l’Australie samedi au Stade de France, c’est à son passé récent que s’attaque le XV de France avec l’ambition de l’oublier au plus vite et d’entamer sur un air victorieux sa préparation à la Coupe du monde. L’humiliation (52-10) subie en novembre dernier face aux Springboks continue de hanter les esprits et les Français rêvent de passer leurs nerfs sur des Wallabies qui se présentent à point nommé. «Nous reprenons contact avec l’une des trois grandes équipes de l’hémisphère Sud et pour nous c’est le moyen de se rassurer après la cruelle défaite concédée face aux champions du monde il y a un an», a expliqué le manager général du XV de France, Jo Maso. «Cela va aussi être l’occasion de s’évaluer et de savoir où nous en sommes», a poursuivi Maso. «Cette équipe a été...