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Actualités - CHRONOLOGIE

Chantal Thomas : sept lignes de lingerie pour ce printemps (photos)

Suite à de grosses difficultés et des problèmes éreintants qui ont duré trois ans, Chantal Thomass refait surface. Après avoir perdu sa griffe et le droit d’utiliser son nom, elle revient sur l’avant-scène avec un livre: «Trouvez votre style. Conseils d’amie» (Éd. Flammarion). Ayant retrouvé le sien, la spécialiste des dessous en dentelle recommence avec la marque «Dim», et dans ses bagages une expérience de 25 ans de mode coquine. Ses premières mini-robes en toile, cirées, ont marqué une époque. Ces cols Claudine, ses manches ballon portés à Saint-Tropez par «la» Brigitte Bardot se sont gravés dans les mémoires des gens «in» de l’époque. Une fois lancée, elle «compose» pour la griffe Dorothé Bis. Ce n’est qu’en 1975 qu’elle signe de son nom ses modèles. Un an plus tard, elle innove avec une lingerie amusante et bizarre. Chantal Thomass relance des symboles anciens, totalement passés de mode, revisés et réactualisés. Exemples: la guêpière et le porte-jarretelles. En plein mouvement féministe, elle réconcilie les femmes avec leur passé et les hommes avec les fantasmes de leurs pères. Avec une bonne dose d’humour, elle séduit tout le monde. En commençant par les féministes. Viennent par la suite les collants en dentelle, les petits nœuds, les clins d’œil «boudoir» de dames... Sa société grandit et prospère. En 1985, elle s’associe avec «World», un groupe financier japonais qui ne tardera pas à l’avaler, l’anéantir, la licencier de la maison créée par elle-même. En lui interdisant d’employer son propre nom. Elle travaille donc pour vivre, mais anonyme. Elle dessine pour la maison autrichienne «Wolford», pour l’américaine «Victoria Secret» et le groupe «Sarah Lee...». Toujours anonyme, Chantal Thomass se met à l’apprentissage d’une nouvelle technologie: nouvelles techniques, nouvel outillage, ordinateur, marketing. Elle se met, une fois l’apprentissage terminé, à la lingerie industrielle. Affiliée au groupe «Sarah Lee» (Dim, Playtex, Rosy), qui rachète ses parts à «World», elle remonte vite la pente. Dorénavant, elle peut créer sous son nom de nouveau. Pour cet hiver, deux bodies et une ligne de collants portent sa griffe. Les collants en lycra comptent en plus un slip gainant. Le body est en résille noir et rebrodé de brassée de fleurs qui camouflent les points stratégiques. Au printemps, sept lignes de lingerie porteront sa signature. La reine de la lingerie sexy a retrouvé son trône...
Suite à de grosses difficultés et des problèmes éreintants qui ont duré trois ans, Chantal Thomass refait surface. Après avoir perdu sa griffe et le droit d’utiliser son nom, elle revient sur l’avant-scène avec un livre: «Trouvez votre style. Conseils d’amie» (Éd. Flammarion). Ayant retrouvé le sien, la spécialiste des dessous en dentelle recommence avec la marque «Dim», et dans ses bagages une expérience de 25 ans de mode coquine. Ses premières mini-robes en toile, cirées, ont marqué une époque. Ces cols Claudine, ses manches ballon portés à Saint-Tropez par «la» Brigitte Bardot se sont gravés dans les mémoires des gens «in» de l’époque. Une fois lancée, elle «compose» pour la griffe Dorothé Bis. Ce n’est qu’en 1975 qu’elle signe de son nom ses modèles. Un an plus tard, elle innove avec une...