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Actualités - CHRONOLOGIE

L'entrée en mode d'un continent (photos)

Un événement de grande envergure vient d’avoir lieu en Afrique en ce mois de novembre. Un festival de la mode africaine s’est déroulé au Niger, «en hommage à l’esprit et la créativité du Continent noir», pour la première fois dans l’Histoire. Cette opération, unique dans son genre pour cette partie du monde, est due au styliste nigérien Alphadi, dont le rêve fut depuis longtemps la mise en évidence, à l’instar des pays occidentaux, de la spécificité du génie africain. Des créatures superbes, sculpturales, revêtues de pagnes mordorés, de raphia et de diverses autres textures africaines ont présenté, quatre jours durant (du 12 au 15 novembre), un aperçu de la mode vestimentaire de divers pays du continent, au milieu des fantasias, nuit des contes, dégustations et fêtes foraines. L’opéra du désert Mais «l’événement» grandiose et véritablement unique de ce premier rendez-vous de la Mode (avec un M majuscule) du vêtement fut «l’opéra du désert», un grandiose défilé de modèles orchestré comme un spectacle musical. Présents à la manifestation, un essaim de représentants, de grands créateurs et stylistes contemporains parmi lesquels: Yves Saint-Laurent, Christian Lacroix, Thierry Mugler, et bien d’autres des États-Unis, Italie, etc. Tandis que Kenzo a répondu lui-même à l’appel de ses collègues africains. Trente créateurs, soixante mannequins et une immense foule de divers professionnels de la mode se sont réunis à Tiguidit, ville mythique située à un millier de kilomètres de Niamey, la capitale du Niger. Des célébrités locales Parmi les créateurs africains, on notait la présence des célébrités locales: les Ivoiriens Pahea’o, Angie Bell, Michel Kra, le créateur de bijoux, la styliste du Bénin, Pepita D., les Sénégalaises Collé Sawo Audo et Oumou Sy. À leurs côtés de grands noms de la musique africaine comme Ismaël Lo, Manu Di Bango accourus pour participer «à l’hymne à la paix dans le décor magique du désert». Le FIMA (Festival international de la mode africaine) vise également le redémarrage du tourisme en même temps que l’internationalisation de la mode de la région. Le «défilé du désert» a attiré une foule de visiteurs à la mosquée du XVIe siècle, fierté de la «cité ocre», aux ateliers des bijoux touarègues, aux échoppes des poignards d’argent, des sandales en cuir d’antilope. Des tentes en cuir pour les VIP Plusieurs chefs d’État, de nombreuses Premières Dames du continent n’ont pas hésité à marquer de leur présence l’appui qu’ils accordent à cette grande manifestation de solidarité artistique. Geste très apprécié par tous les pays africains: l’envoi de la part du Maroc de superbes tentes en cuir pour loger ces VIP dans le site bâti de toutes pièces au milieu du désert. On estime à plus d’un millier les participants non africains, en plus des nombreux professionnels de la mode des grandes capitales accourus à cet événement unique dans son genre.
Un événement de grande envergure vient d’avoir lieu en Afrique en ce mois de novembre. Un festival de la mode africaine s’est déroulé au Niger, «en hommage à l’esprit et la créativité du Continent noir», pour la première fois dans l’Histoire. Cette opération, unique dans son genre pour cette partie du monde, est due au styliste nigérien Alphadi, dont le rêve fut depuis longtemps la mise en évidence, à l’instar des pays occidentaux, de la spécificité du génie africain. Des créatures superbes, sculpturales, revêtues de pagnes mordorés, de raphia et de diverses autres textures africaines ont présenté, quatre jours durant (du 12 au 15 novembre), un aperçu de la mode vestimentaire de divers pays du continent, au milieu des fantasias, nuit des contes, dégustations et fêtes foraines. L’opéra du désert...