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Actualités - CHRONOLOGIE

Proxénétisme - Des libanais impliqués Les "nuits arabes" à 400.000 dollars devant la justice française

Le tribunal correctionnel de Paris, qui juge depuis lundi un réseau de proxénétisme de luxe, a entendu mercredi Nazih al-Ladki, un Libanais de 63 ans, qui a décrit le monde des richissimes princes arabes et leurs turpitudes dans les grands hôtels parisiens ou de la Côte-d’Azur, dans le sud de la France. Al Ladki fut pendant des années le plus proche collaborateur et «confident» d’un prince séoudien de sang royal, ainsi que son homme à tout faire chargé notamment de lui amener, lors de ses nombreux voyages à l’étranger, des jeunes filles de préférence d’origine scandinave. «C’est très naturel dans le milieu des princes arabes, ce n’est pas du proxénétisme», déclare-t-il sur le ton de l’évidence. «Depuis 5 ans, ajoute-t-il, Jean-Pierre Bourgeois (le photographe et principal accusé) me mettait en contact avec des jeunes filles qui acceptaient d’offrir leurs services contre rétributions». «Mais le prince est très généreux, s’empresse de préciser al-Ladki. Chaque fille touchait 10 000 francs (environ 2 000 dollars) par soirée». Possédant un luxueux appartement avenue Montaigne, le prince, lors de ses venues à Paris, louait également une ou deux suites dans de grands hôtels de la capitale. «C’est là, à l’insu de la princesse, qu’il organisait ses soirées privées, confie son ancien factotum. Il demandait à chaque fois cinq ou six filles qu’il payait personnellement». De semblables soirées étaient aussi organisées dans des palaces de la Côte-d’Azur, dit-il, souvent sous la houlette d’un milliardaire libanais, déjà condamné dans le cadre d’un scandale financier, qui lui aussi avait recours au réseau de Jean-Pierre Bourgeois. «J’ai vu mon prince verser un chèque de 400 000 dollars (au milliardiare en question) pour avoir organisé une de ces soirées», déclare encore al-Ladki qui se défend d’avoir, au passage, touché des miettes de ce pactole.
Le tribunal correctionnel de Paris, qui juge depuis lundi un réseau de proxénétisme de luxe, a entendu mercredi Nazih al-Ladki, un Libanais de 63 ans, qui a décrit le monde des richissimes princes arabes et leurs turpitudes dans les grands hôtels parisiens ou de la Côte-d’Azur, dans le sud de la France. Al Ladki fut pendant des années le plus proche collaborateur et «confident» d’un prince séoudien de sang royal, ainsi que son homme à tout faire chargé notamment de lui amener, lors de ses nombreux voyages à l’étranger, des jeunes filles de préférence d’origine scandinave. «C’est très naturel dans le milieu des princes arabes, ce n’est pas du proxénétisme», déclare-t-il sur le ton de l’évidence. «Depuis 5 ans, ajoute-t-il, Jean-Pierre Bourgeois (le photographe et principal accusé) me mettait en...