Actualités - CHRONOLOGIE
Yossi Beilin l'a affirmé après des entretiens avec Albright et Annan Teheran favoriserait le retrait des israéliens du Liban-sud
le 30 avril 1998 à 00h00
De Beyrouth à New York en passant par Damas, la mise en œuvre de la résolution 425 de l’ONU reste au centre de nombreuses réunions. Alors que l’envoyé spécial européen pour le Proche-Orient, M. Miguel Angel Moratinos, est attendu aujourd’hui dans la capitale libanaise, à New York, M. Yossi Beilin, un des principaux dirigeants des travaillistes israéliens, a déclaré que l’Iran est enclin à favoriser un retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud. M. Moratinos, reçu à Damas par le président syrien, M. Hafez el-Assad, rencontrera à Beyrouth les principaux responsables avec qui il évoquera les derniers développements liés à la proposition israélienne de retrait conditionnel du Sud. Une proposition que l’ambassadeur US au Liban, M. Richard Jones, a qualifiée de «pas positif qui devrait être examiné avec sérieux et attention par le Liban» (VOIR PAGE 3). Pendant ce temps à New York, M. Beilin, qui dirige en Israël un mouvement préconisant un retrait israélien unilatéral du Liban-Sud, a tenu des réunions avec le secrétaire d’Etat américain, Mme Madeleine Albright, avec plusieurs hauts fonctionnaires du département d’Etat, ainsi qu’avec le secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan. Le responsable travailliste a indiqué dans une déclaration à la presse que l’Iran a adressé aux Américains des messages indiquant qu’il est prêt à favoriser le retrait des troupes israéliennes du Sud. Selon M. Beilin, les Etats-Unis seraient également prêts à envoyer des contingents militaires dans le cadre d’une force internationale qui renforcerait la FINUL. Pour sa part, l’ancien secrétaire général de l’ONU et actuel numéro un de la francophonie, M. Boutros Boutros-Ghali, a réaffirmé qu’il était disposé à «œuvrer à l’application de la 425». Dans une déclaration à la presse après un entretien avec le président du Parlement, M. Nabih Berry, place de l’Etoile, M. Boutros-Ghali a indiqué que la mise en œuvre de cette résolution «est du ressort du Conseil de Sécurité et de l’ONU qui doit l’appliquer sans aucune condition». «Le Liban a résisté à toutes les souffrances, c’est pourquoi nous le soutenons et nous allons œuvrer au retrait des troupes israéliennes», a-t-il dit.
De Beyrouth à New York en passant par Damas, la mise en œuvre de la résolution 425 de l’ONU reste au centre de nombreuses réunions. Alors que l’envoyé spécial européen pour le Proche-Orient, M. Miguel Angel Moratinos, est attendu aujourd’hui dans la capitale libanaise, à New York, M. Yossi Beilin, un des principaux dirigeants des travaillistes israéliens, a déclaré que l’Iran est enclin à favoriser un retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud. M. Moratinos, reçu à Damas par le président syrien, M. Hafez el-Assad, rencontrera à Beyrouth les principaux responsables avec qui il évoquera les derniers développements liés à la proposition israélienne de retrait conditionnel du Sud. Une proposition que l’ambassadeur US au Liban, M. Richard Jones, a qualifiée de «pas positif qui devrait être examiné avec...
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