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Actualités - CHRONOLOGIE

Artériosclérose : inégalité entre l'homme et la femme

Des scientifiques américains viennent d’identifier le phénomène qui permettrait d’expliquer pourquoi les femmes non ménopausées meurent statistiquement quatre fois moins que les hommes de crises cardiaques, indique un article à paraître aujourd’hui dans l’hebdomadaire Circulation. Selon l’étude réalisée par le docteur Renu Virmani, de l’Institut de pathologie des forces armées (AFIP) de Washington, le mécanisme qui aboutit au rétrécissement et au blocage des artères, cause de l’infractus, est différent chez les représentants des deux sexes et paraît nettement plus sérieux chez l’homme que chez les femmes de moins de 50 ans. «Nous avons découvert que l’artériosclérose, la cause principale de la mort par attaque cardiaque, n’est pas une maladie simple», a indiqué le docteur Virmani. «Si vous regardez dans un mircoscope, vous pouvez observer des plaques diférentes chez les hommes et les femmes non ménopausées», a-t-il ajouté. Techniquement, l’artériosclérose des hommes et des femmes ménopausées est dans la plupart des cas provoquée par l’accumulation de dépôts provenant d’une rupture de la plaque qui tapisse les parois des artères. A l’inverse, celle des femmes plus jeunes est la résultante d’une érosion, plus lente et plus progressive, de cette même plaque. Si la rupture de la plaque est liée à un fort taux de cholestérol, le mécanisme de son érosion reste encore un mystère, ont indiqué les auteurs de l’étude. Par contre, ils ont observé que si le cholestérol et l’obésité étaient les principaux facteurs aggravant le risque de rupture de la plaque, c’est plutôt le tabac qui aggravait l’érosion de cette même plaque. Selon les médecins américains, cette découverte suggère que l’angiographie, c’est-à-dire la radio des vaisseaux sanguins couramment utilisée pour détecter l’artériosclérose, n’est pas une garantie d’efficacité chez les femmes de moins de 50 ans. L’infarctus du myocarde provoque chaque année la mort de 250.000 personnes aux Etats-Unis. (AFP)
Des scientifiques américains viennent d’identifier le phénomène qui permettrait d’expliquer pourquoi les femmes non ménopausées meurent statistiquement quatre fois moins que les hommes de crises cardiaques, indique un article à paraître aujourd’hui dans l’hebdomadaire Circulation. Selon l’étude réalisée par le docteur Renu Virmani, de l’Institut de pathologie des forces armées (AFIP) de Washington, le mécanisme qui aboutit au rétrécissement et au blocage des artères, cause de l’infractus, est différent chez les représentants des deux sexes et paraît nettement plus sérieux chez l’homme que chez les femmes de moins de 50 ans. «Nous avons découvert que l’artériosclérose, la cause principale de la mort par attaque cardiaque, n’est pas une maladie simple», a indiqué le docteur Virmani. «Si vous...