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Actualités - CHRONOLOGIE

Football Malgré sa victoire contestée sur l'Inter Italie : la Juve peut penser au titre

Les nombreux supporteurs de la Juventus étaient aux anges, lundi, au lendemain de la victoire sur l’Inter Milan (1-0) de la «Vieille Dame», qui s’est ainsi ouvert la voie d’un deuxième titre consécutif de champion, son 25e de l’histoire, le 18e de l’après-guerre. En s’imposant, lors d’un match entaché, selon les observateurs, d’une grosse erreur d’arbitrage, la Juve est bien placée pour remporter le scudetto avec quatre points d’avance sur l’Inter, la seule équipe qui peut encore l’inquiéter à trois journées de la fin du championnat. Le club turinois craignait pourtant tout particulièrement ces retrouvailles à domicile avec Ronaldo et Djorkaeff après l’affrontement à l’aller à San Siro. Ce jour-là, la Juve, pourtant conquérante et dominatrice, avait succombé, contre le cours du jeu, sur un centre parfait du Brésilien pour Youri Djorkaeff qui poussait le ballon dans les filets. Ironie du sort, ironie du score il n’en a pas été de même cette fois-ci. Contractée par l’enjeu, probablement émoussée par un calendrier impitoyable, l’équipe turinoise a préféré jouer l’efficacité, sacrifiant le spectacle pour ne pas s’offrir poitrine au vent aux hommes de la formation de Gigi Simoni, maîtres dans l’art du contre. Erreurs d’arbitrage Ce probable sacre ne peut cependant pas faire oublier complètement certaines erreurs d’arbitrages qui ont terni le match de dimanche. La presse italienne commentait longuement lundi ces «erreurs». «L’Inter hurle: honte» proclame ainsi sur toute sa une la «Gazzetta Dello Sport» tandis que le journal de Milan, «Il Giornale», affirme que «l’Inter réclame une opération «Mains propres» dans le football». La «Repubblica» estime que «la Juventus a gagné un championnat empoisonné». «La Stampa», le grand journal de Turin qui appartient, comme la Juve, à la famille Agnelli, reconnaissait que «la Juve est pratiquement champion mais avec du fiel». Tous les commentateurs ont épilogué sur le penalty refusé par l’arbitre, Piero Ceccarini à Ronaldo tombé en pleine surface après un choc avec son «ange gardien» Mark Iuliano. «C’est une honte. Après ce match et d’autres épisodes analogues, je me sens volé», a clamé le ballon d’or en colère à l’issue du match. Cet oubli de M. Ceccarini intervient après le fameux «but fantôme» d’Empoli quand l’arbitre n’avait pas vu le gardien Peruzzi sortir le ballon de son but alors qu’il avait franchi la ligne. D’autres erreurs d’arbitrage avaient été constatées lors des matches de la Juve contre Udinese, l’AS Rome et la Lazio. Elles jettent un doute sur le triomphe de la «Vieille Dame», qui n’a pourtant aucunement besoin d’une aide extérieure. Le président de l’Inter envisage de quitter le football Massimo Moratti, le président de l’Inter Milan, a envisagé, lundi, de quitter le football au lendemain de la défaite controversée de son équipe face à la Juventus Turin (0-1). Moratti fulminait contre la décision de l’arbitre qui a refusé un penalty à Ronaldo. «Je considère toutes les options et je prendrai une décision prochainement. Mais je n’ai pas de plaisir à être dans le monde du football. Peut-être que je n’exerce pas la bonne profession», a déclaré Moratti, par ailleurs propriétaire d’une raffinerie. Il s’est également attiré la sympathie de nombreux présidents de club italiens, en s’en prenant aux dirigeants nationaux et en particulier au président de la fédération, Luciano Nizzola. «Je n’ai jamais entendu parler Nizzola, ni aucun autre dirigeant, s’est-il plaint. Je pense qu’il est temps que le silence soit brisé». Moratti réagissait à ce nouvel incident, le penalty refusé, le dernier en date d’une série qui a entaché les victoires de la Juventus, notamment contre l’AS Rome, la Lazio, Udinese et Empoli. (AFP)
Les nombreux supporteurs de la Juventus étaient aux anges, lundi, au lendemain de la victoire sur l’Inter Milan (1-0) de la «Vieille Dame», qui s’est ainsi ouvert la voie d’un deuxième titre consécutif de champion, son 25e de l’histoire, le 18e de l’après-guerre. En s’imposant, lors d’un match entaché, selon les observateurs, d’une grosse erreur d’arbitrage, la Juve est bien placée pour remporter le scudetto avec quatre points d’avance sur l’Inter, la seule équipe qui peut encore l’inquiéter à trois journées de la fin du championnat. Le club turinois craignait pourtant tout particulièrement ces retrouvailles à domicile avec Ronaldo et Djorkaeff après l’affrontement à l’aller à San Siro. Ce jour-là, la Juve, pourtant conquérante et dominatrice, avait succombé, contre le cours du jeu, sur...